Apprendre à calculer un seuil de rentabilité est très important pour quiconque souhaite gérer une entreprise prospère, ou même s’assurer qu’un projet spécifique n’entraîne pas une perte quelconque. La définition de base d’un seuil de rentabilité est la position exacte dans laquelle les coûts associés à l’activité sont égaux au montant des revenus ou des revenus générés. Afin de calculer correctement un seuil de rentabilité, il est important de bien comprendre les dépenses totales impliquées dans le processus et de les relier aux revenus générés par la vente de tout bien ou service produit par l’effort commercial.
La première étape pour apprendre à calculer un seuil de rentabilité est d’identifier chaque coût impliqué dans la création d’un produit. En règle générale, toute entreprise commerciale sera confrontée à deux types de dépenses ou de coûts différents, appelés fixes et variables. Les coûts fixes sont constants et ne changent pas dans le temps, comme le paiement hypothécaire mensuel sur le site de l’entreprise. Les coûts de ce type ne changent pas même lorsque la production unitaire augmente. En revanche, les coûts variables peuvent inclure les services publics consommés dans le cadre du processus de production, le taux de consommation changeant à mesure que la production unitaire change.
Une fois que toutes les dépenses ou coûts pour une période spécifique sont identifiés et pris en considération, il est possible d’établir un coût pour chaque unité produite au cours de cette période. Il s’agissait essentiellement de diviser le nombre d’unités produites par les coûts totaux. Le chiffre qui en résulte est le montant pour lequel chaque unité doit être vendue pour que l’entreprise récupère totalement ses dépenses, ou le seuil de rentabilité. En fixant le prix de détail au-dessus de ce point, tout en restant à un taux compétitif sur le marché, l’entreprise est susceptible de vendre suffisamment d’unités pour compenser les coûts et permettre à l’entreprise de réaliser au moins un petit profit.
Une partie des coûts pouvant varier d’une période de fabrication à l’autre, cela signifie que les entreprises doivent tenir compte de ce décalage chaque fois qu’elles cherchent à calculer un point mort pour une période comptable donnée. Par exemple, les variations des coûts des matières premières ou de la consommation de services publics varieront en fonction du nombre d’unités produites au cours d’une période par rapport à une autre. Cela signifie que le seuil de rentabilité peut être supérieur ou inférieur à celui de la période précédente, en fonction de la façon dont les augmentations des coûts entraînent une augmentation du nombre d’unités produites. Si une entreprise souhaite continuer à générer des revenus supérieurs à ce point, le choix de calculer un point mort pour chaque période comptable est essentiel.
Il est important de noter que les informations utilisées pour calculer un seuil de rentabilité doivent être aussi précises que possible. Dans certains cas, les entreprises peuvent arrondir certaines dépenses ou utiliser des moyennes afin d’arriver à une réponse viable au calcul. Bien que cela soit acceptable, des précautions doivent être prises lors de l’arrondi des chiffres. Ne pas le faire peut conduire à l’identification d’un point qui ne représente pas vraiment un équilibre parfait entre les coûts et les revenus, et peut en fait fournir de fausses données qui amènent l’entreprise à sous-estimer les dépenses et à fonctionner à faible perte.