Un accord de taux à terme est un contrat qui est en fait un pari sur les taux d’intérêt futurs. Dans un accord de taux à terme, chaque partie acceptera de payer un montant à l’avenir basé soit sur un taux fixe convenu maintenant, soit sur le taux du marché variable en vigueur lorsque le paiement est dû. En réalité, un seul paiement est effectué, quelle que soit la différence entre les montants «dus» au moment où la convention doit être réglée.
Un accord de taux à terme est en fait un accord dans lequel chaque partie accepte de payer une somme représentant les intérêts sur une somme d’argent imaginaire, connue sous le nom de principal. Il est important de noter que ce capital ne change jamais de mains car aucun prêt n’est consenti. Au lieu de cela, les deux parties acceptent simplement de payer les «intérêts» un jour déterminé dans le futur. Une partie accepte de payer un montant fixe établi sur un taux fixé au début de la transaction, et l’autre accepte de payer un montant variable décidé par le taux réel du marché à la date future convenue.
Pour donner un exemple fictif d’accord de taux à terme, Redbank pourrait accepter de payer à Blueinsurance un taux fixe de trois pour cent sur un principal imaginaire de 10 millions de dollars américains (USD) dans un an. Aux termes de l’accord, Blueinsurance serait donc redevable de 300,000 10 USD à cette date. Cependant, Redbank accepterait de payer un montant basé sur le même principal de XNUMX millions de dollars américains, mais en utilisant le taux du marché en vigueur dans un an.
Si le taux en vigueur à ce moment-là était de 200,000%, Redbank devrait 100,000 500,000 USD. Dans ce cas, Blueinsurance paierait la différence entre les deux sommes, soit 300,000 200,000 USD. Si, toutefois, le taux en vigueur était de XNUMX%, Redbank devrait XNUMX XNUMX USD, contre XNUMX XNUMX USD que Blueinsurance devait. Redbank paierait ainsi à Blueinsurance XNUMX XNUMX USD.
Il y a deux raisons principales pour lesquelles un établissement participerait à un accord de taux à terme. L’un est purement comme une forme de spéculation ou, en d’autres termes, comme un pari. L’autre est une forme de couverture, par laquelle un investisseur qui a de l’argent en jeu en raison d’un événement spécifique qui se produit mettra un montant légèrement inférieur dans un investissement ou un pari qui sera rentable si l’événement ne se produit pas, minimisant ainsi leur pertes potentielles, mais au prix de gains potentiels moindres. Dans un accord de taux à terme, l’acheteur, qui est la partie qui paie le taux variable et parie donc qu’il va baisser, peut se couvrir contre d’autres investissements qui dépendent de la hausse des taux d’intérêt. Le vendeur, qui est la partie payant le taux fixe et pariant ainsi que le taux variable augmentera, peut se couvrir contre d’autres investissements qui dépendent de la baisse des taux d’intérêt.