Que sont les spasmes infantiles ?

Les spasmes infantiles font référence à une activité épileptique subtile chez un bébé, et non à des frissons normaux dus à l’exposition à un courant d’air froid ou à une surprise soudaine. En fait, l’apparition de spasmes infantiles indique en fait qu’un type d’épilepsie est présent. Les symptômes physiques sont également très spécifiques. L’enfant cambre généralement le dos ou se plie en deux, tandis que les bras et les jambes deviennent rigides. Un bébé peut ressentir des centaines de spasmes infantiles en une seule journée, le plus souvent juste après l’allaitement ou au réveil d’une sieste. Également connue sous le nom de syndrome de West, cette affection survient le plus souvent entre l’âge de quatre et huit mois, et les crises peuvent se poursuivre jusqu’à l’âge de cinq ans.

Bien que la cause exacte des spasmes infantiles ne puisse pas toujours être déterminée, ils sont généralement dus à une altération du développement du système nerveux au cours de la première année de vie. Cependant, ce scénario peut être motivé par d’autres facteurs, tels que des troubles génétiques, des troubles métaboliques et des dommages neurologiques causés par une blessure subie pendant l’accouchement ou même pendant la période néonatale. De plus, alors que de nombreux enfants cessent d’avoir ces crises à mesure qu’ils grandissent, beaucoup d’autres développeront malheureusement d’autres problèmes plus tard, comme le syndrome de Lennox-Gastaut, un type d’épilepsie.

Il existe un certain nombre de termes croisés couramment utilisés en association avec cette condition autre que le syndrome de West. Par exemple, ce trouble a été appelé Blitz-Nick-Salaam-Krämpfe, syndrome de convulsion jackknife, syndrome d’épilepsie en flexion généralisée, éclampsie nutans et plusieurs autres noms. Cependant, les spasmes infantiles sont maintenant considérés comme le terme médical préféré.

Le diagnostic de ce trouble prend en compte quelques facteurs principaux, notamment l’âge au début, le positionnement lors de la saisie, le nombre de grappes de crises observées et les anomalies EEG. Ce dernier fait l’objet d’un examen minutieux, car la présence d’hypsarythmie, ou de schémas EGG erratiques, est un indicateur clé des spasmes infantiles. De plus, les antécédents médicaux de l’enfant seront vérifiés pour toute incidence antérieure de problèmes connus pour être associés à ce trouble, tels que l’encéphalopathie hypoxique ischémique. Enfin, divers tests neurologiques, examens d’imagerie et tests métaboliques suivent généralement.

Le traitement varie avec chaque enfant. Cependant, le traitement dans la majorité des cas consiste généralement en l’utilisation de corticostéroïdes, tels que la prednisone. Dans certains cas, l’hormone adrénocorticotrope (ACTH) peut être administrée, parfois en association avec le médicament vigabatrin. Plusieurs médicaments antiépileptiques sont également utilisés pour traiter les spasmes infantiles, notamment le topiramate et la lamotrigine. S’il s’avère que le trouble est causé par des lésions dans le cerveau, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour les retirer.