Quels sont les avantages et les inconvénients de manger du placenta ?

Un petit nombre de femmes choisissent de participer à la pratique controversée de consommer leur placenta après l’accouchement. Certaines femmes pensent que la consommation du placenta est bénéfique en raison de tous les nutriments qu’il contient, et les femmes qui en mangent pourraient penser qu’elles reconstituent certains des nutriments qu’elles ont perdus pendant l’accouchement. D’autres avantages présumés de la consommation de placenta incluent une meilleure production de lait maternel et une diminution de la probabilité de développer une dépression post-partum. Il y a beaucoup de gens qui s’opposent à manger du placenta parce qu’ils pensent qu’il est très peu appétissant et pourrait techniquement être considéré comme une forme de cannibalisme. Beaucoup de gens pensent également qu’il n’y a aucune raison de manger du placenta et que les bienfaits supposés pour la santé n’existent pas réellement.

Il est vrai que le placenta contient des œstrogènes et de la progestérone, et il est possible que la présence de ces hormones dans le corps d’une femme après l’accouchement aide certaines personnes à lutter contre la dépression post-partum en raison de la tendance à fluctuer énormément les niveaux d’hormones juste après l’accouchement. Manger du placenta est une pratique courante dans certaines cultures, mais les femmes le font rarement dans la civilisation occidentale. C’est aussi un fait que la plupart des mammifères mangent leur placenta, et les femmes qui choisissent de manger le leur ont tendance à utiliser cela avec le fait que les femmes d’autres cultures mangent du placenta comme arguments pour défendre leur choix.

La majorité des femmes ne prennent pas la peine de manger du placenta parce qu’elles pensent qu’il aurait un mauvais goût, qu’il soit cuit ou cru, et parce qu’elles n’y voient aucun avantage. Une autre école de pensée est que manger du placenta est en fait du cannibalisme car il fait partie du corps humain. Les personnes favorables à la consommation du placenta contredisent l’accusation de cannibalisme en affirmant que le manger ne fait de mal à personne car c’est une partie du corps qui n’est plus nécessaire.

Il y a eu très peu d’études sur les avantages de la consommation placentaire, et les recherches de 2011 n’indiquent pas que le manger serait particulièrement bénéfique pour une femme qui vient d’accoucher. Le consensus général de la communauté scientifique était que la consommation de cette partie de l’accouchement n’est en fait ni nocive ni particulièrement utile. Une femme qui envisage cette pratique après l’accouchement doit faire son choix en fonction des conseils de son médecin et de son ressenti personnel à ce sujet.