Les épreuves olympiques sont-elles toujours proches les unes des autres ?

L’Australie a remporté ses premiers Jeux Olympiques en 1949, mais dans les années qui ont précédé l’événement de 1956 à Melbourne, une complication a commencé à se développer. Les nations participantes ont découvert qu’elles devraient mettre en quarantaine les chevaux impliqués dans des épreuves équestres pendant six mois avant de pouvoir concourir. Le Comité international olympique a demandé aux autorités australiennes d’assouplir leurs règles strictes, mais elles ont refusé. Le CIO a décidé que la seule option était d’organiser les épreuves équestres ailleurs, ce qui a finalement permis à la Suède d’accueillir les concours de dressage, de concours complet et de saut d’obstacles en juin 1956, suivis du reste des épreuves olympiques qui se sont déroulées à Melbourne en novembre.

La Suède à la rescousse :

Stockholm a été sélectionnée pour accueillir les épreuves équestres lors d’un vote du CIO en 1954 : Stockholm a gagné avec 25 voix, battant Paris avec 10, Rio de Janeiro avec 8, et Berlin et Los Angeles avec 2 voix chacune.
L’équitation Hans Wikne a allumé la vasque olympique à Stockholm à cheval, une première pour les Jeux. Autre percée olympique : les chevaux faisaient partie du défilé d’ouverture.
Vingt-neuf nations ont participé aux épreuves équestres, la Suède remportant trois médailles d’or, le plus grand nombre de toutes les nations. L’équipe unie d’Allemagne a remporté le plus grand nombre de médailles équestres au total, avec deux d’or, trois d’argent et une de bronze.