En 1963, alors que le reste du monde tremblait de peur à l’idée de la guerre froide débouchant sur une guerre nucléaire, la Suisse a pris des mesures en construisant des abris antiatomique pour abriter chaque citoyen du pays. En fait, le gouvernement suisse ne faisait que suivre sa constitution, qui garantit la sécurité de tous si une telle attaque devait se produire. Aujourd’hui, si un nouveau bâtiment ou une nouvelle maison est érigé sans abri, le propriétaire doit payer une taxe pour garantir une place dans un abri antiatomique. De plus, tous les 10 ans, la Suisse livre des comprimés d’iodure de potassium à tous les habitants vivant à proximité des centrales nucléaires. L’iodure de potassium empêche la glande thyroïde d’absorber l’iodure radioactif.
La menace nucléaire :
En 1961, un bombardier américain B-52 a accidentellement largué deux bombes à hydrogène au-dessus de la Caroline du Nord. S’ils avaient explosé, ils auraient été 260 fois plus puissants que la bombe larguée sur Hiroshima en 1945.
Entre 1993 et 2013, jusqu’à 10 % de l’électricité américaine provenait d’uranium faiblement enrichi provenant d’ogives nucléaires russes démantelées, achetées dans le cadre du programme Megatons to Megawatts.
En 2001, le Nuclear Claims Tribunal a ordonné au gouvernement américain de payer 563 millions de dollars américains aux personnes touchées et déplacées par les essais de bombes atomiques des années 1940 sur l’atoll de Bikini dans les îles Marshall ; ils attendent encore la plus grande partie de ce paiement.