Albert Camus est né à Mondovi, en Algérie en 1913. Auteur et philosophe, il était le deuxième plus jeune lauréat du prix Nobel de littérature, recevant le prix en 1957. Ses écrits et sa philosophie ont apporté au monde l’idée de l’absurdisme. Son idée de l’absurde était la recherche humaine de sens et de clarté dans un monde qui n’offre aucune explication.
Dans ses premières années, Albert Camus étudie à l’Université d’Alger, mais il contracte la tuberculose, ce qui l’oblige à poursuivre ses études à temps partiel. En 1934, il adhère au Parti communiste français, mais se retrouve bientôt en difficulté et est dénoncé comme trotskiste. Il a épousé Simone Hie, une morphinomane, la même année. Le mariage s’est rapidement rompu en raison d’infidélités des deux côtés.
Tout au long de sa vie, Albert Camus a toujours été un militant politique. Il a passé toute sa vie à s’opposer fermement à la peine capitale. Pendant la guerre, il rejoint le groupe de la Résistance française Combat et écrit pour un journal clandestin du même nom. En 1943, Albert Camus devient le rédacteur en chef du journal, et lorsque les alliés libèrent Paris, Camus doit rendre compte des derniers combats. C’est lors de son passage au journal qu’il fait la connaissance de l’écrivain existentialiste Jean-Paul Sartre.
En 1947, Albert Camus parcourt l’Amérique pour donner des conférences sur l’existentialisme français. Ses opinions fortes contre le communisme l’ont éloigné du parti communiste et finalement de Sartre. Son livre The Rebel, publié en 1951, était une analyse de la révolution et de la rébellion qui clarifiait sa position contre le communisme.
En 1940, Albert Camus épouse Francine Faure, mathématicienne et pianiste. Camus a argumenté avec passion contre l’institution du mariage, affirmant qu’elle n’était pas naturelle. Bien qu’il aimait Francine et ait eu des jumeaux avec elle, il a continué à dire à ses amis qu’il n’était pas fait pour le mariage. Camus a eu de nombreuses liaisons, dont une très publique avec l’actrice espagnole Maria Casares.
Bien qu’il rejette le titre d’écrivain existentialiste, Albert Camus n’aime pas non plus le titre de philosophe de l’absurde avec lequel il est tagué. Les écrits de Camus réfléchissent sur l’expérience de l’absurde, plutôt que d’essayer de définir la philosophie. En 1942, il publie L’Étranger (The Stranger/Outsider), son histoire la plus connue d’un homme vivant une vie absurde.
Les philosophies de l’absurde de Camus traitent des idées de dualisme ; la vie et la mort, le bonheur et la tristesse, l’obscurité et la lumière, et ainsi de suite. Il attire l’attention du lecteur sur le fait que le bonheur est court et que la mort est inévitable. Son but n’est pas d’être morbide, mais de souligner que les gens devraient profiter du bonheur tant qu’il dure. Dans Le Mythe, le dualisme est un paradoxe. Nous pouvons vivre avec le dualisme du bonheur et du malheur, mais nous ne pouvons pas vivre avec le paradoxe de penser que nos vies sont à la fois très importantes et aussi très dépourvues de sens.
Albert Camus est décédé dans un accident de voiture trois ans après avoir reçu le prix Nobel de littérature. Plus tôt dans sa vie, il avait dit que la façon la plus absurde de mourir était d’être tué dans un accident de voiture. Deux des œuvres de Camus ont été publiées après sa mort, A Happy Death en 1970 et The First Man inachevé en 1995.