Les facteurs qui définissent les divers degrés d’agression sexuelle varient d’une juridiction à l’autre. Il existe cependant des facteurs communs qui harmonisent les règles entre les différentes juridictions. Les agressions sexuelles au deuxième degré, par exemple, se produisent dans de nombreux endroits dans le cas où certains faits sont présents. Les facteurs qui indiquent généralement une agression sexuelle au deuxième degré sont la connaissance que l’acte sexuel a été commis alors que la victime était mentalement incapable ou physiquement impuissante, l’accusé utilise la force pour contraindre la victime à se livrer à une activité sexuelle, ou l’accusé soumet la victime à des traitement médical à des fins de gratification sexuelle.
Une agression sexuelle au deuxième degré peut survenir dans le cas où l’accusé commet un acte sexuel alors que sa victime est incapable de donner son consentement à l’acte en raison d’une incapacité. La nature de l’incapacité qui donne lieu à l’accusation peut être physique ou mentale. Par exemple, l’accusé serait coupable d’agression sexuelle au deuxième degré s’il commettait des actes sexuels pendant que la victime était évanouie, endormie ou physiquement immobilisée. De plus, une personne qui commet des actes sexuels avec une personne handicapée mentale peut tomber dans cette catégorie si cette personne est considérée comme si handicapée mentalement qu’elle n’est pas capable de donner un consentement valable à des actes sexuels.
Une autre circonstance qui peut donner lieu à une agression sexuelle au deuxième degré est si la personne qui commet l’acte sexuel utilise la force ou la coercition pour obtenir le consentement de la victime. La quantité de force requise pour porter une accusation d’agression sexuelle au deuxième degré peut varier d’une juridiction à l’autre. Cependant, la plupart des juridictions maintiendront qu’une force minimale nécessaire pour obtenir le consentement en faisant en sorte que la victime se sente menacée est suffisante.
Un cas moins courant d’agression sexuelle au deuxième degré survient lorsqu’une personne utilise le prétexte d’un traitement médical afin d’obtenir le consentement de la victime pour des actes qui peuvent entraîner une gratification sexuelle de l’accusé. Par exemple, un médecin qui soumet un patient à un examen inutile qui peut ou non impliquer un contact physique pourrait donner lieu à une accusation d’agression sexuelle au deuxième degré. L’élément clé pour établir une telle accusation est que l’accusé a obtenu frauduleusement le consentement de la victime dans l’intention de se satisfaire sexuellement de la procédure.