Un accusé est la partie accusée d’un crime dans une affaire pénale. Le défendeur est accusé par un procureur pénal, l’équivalent du demandeur dans les affaires civiles. Le rôle du procureur est rempli par une entité gouvernementale nationale, régionale ou autre dont relève l’affaire. L’accusé sera soit innocenté, soit, s’il est reconnu coupable, passible d’une peine de prison ou d’une amende. Les peines de prison sont souvent accompagnées de périodes de probation et de programmes de service communautaire. Certains pays et régions condamnent également les accusés à la peine de mort si la peine semble digne du crime.
Il existe des différences essentielles entre les accusés criminels et les accusés civils. Dans une affaire pénale, le prévenu est poursuivi non par la partie qui a pu être lésée, mais par une entité gouvernementale régionale ou nationale représentant cette partie. Dans une affaire civile, cependant, le demandeur qui poursuit le défendeur et la partie invoquant un préjudice sont une seule et même personne. Bien entendu, dans une affaire civile, le défendeur n’est pas non plus en danger de recevoir des accusations criminelles.
Un prévenu se voit accorder un certain nombre de droits, qui peuvent varier considérablement selon le pays dans lequel le crime a été commis. Aux États-Unis, la Constitution américaine garantit le droit à un procès public équitable et rapide par jury – si la peine de prison possible dépasse six mois – ainsi que le droit à un avocat. Si le défendeur n’a pas les moyens de se payer un avocat, le gouvernement doit en fournir un. Tous les pays n’offrent pas le droit à un procès devant jury, choisissant plutôt de régler les affaires uniquement avec un juge ou un panel de juges. La Russie, par exemple, a supprimé le procès par jury pour certaines affaires pénales. Bien que les jurys puissent être défectueux, ils peuvent également aider à empêcher des juges corrompus ou erronés de prononcer des peines injustes.
La protection contre la double incrimination est un autre droit unique que de nombreux pays reconnaissent ; cette pratique protège un accusé d’être jugé deux fois pour le même crime. De nombreux pays respectent également le droit des accusés de ne pas s’incriminer. Cela signifie qu’ils ont le droit de garder le silence pendant leur garde à vue. Cela signifie également qu’ils peuvent refuser de témoigner dans leur propre procès. Ce n’est souvent pas le cas dans les procès civils, dans lesquels un accusé peut être obligé de témoigner, même si ce témoignage sera auto-incriminant.