Jus sanguinis est une phrase latine qui se traduit littéralement par right of blood en anglais. L’expression est utilisée le plus souvent dans des situations concernant le droit de la nationalité et la politique de citoyenneté. Il a été utilisé pour la première fois comme terme juridique en 1902.
L’expression affirme qu’un individu peut revendiquer un droit à une citoyenneté selon la nationalité ou la citoyenneté d’un parent. Un individu peut revendiquer la citoyenneté d’un certain pays si, au moment de sa naissance, un parent détient la même citoyenneté. Dans les cas ordinaires, un enfant légitime obtient naturellement la nationalité de son père, mais dans les cas d’enfants illégitimes, l’enfant reçoit la même nationalité que sa mère, sauf contestation. La politique sociale du jus sanguinis diffère grandement d’une autre politique appelée jus soli, qui signifie droit du sol. Le jus soli ne prend pas en considération la citoyenneté d’un parent, mais établit la citoyenneté d’un individu en fonction du lieu de sa naissance.
La politique du jus sanguinis s’applique toujours, en particulier dans les pays européens comme la France, la Grèce, la Suède et la Roumanie. De nombreuses immigrations et diasporas ont eu lieu hors d’Europe avant et pendant le 20e siècle, ce qui a conduit de nombreuses personnes à résider en dehors de leur pays d’origine. Offrir le droit de jus sanguinis peut servir de moyen de ramener les gens et de préserver la culture, l’identité et la langue d’un pays. En Irlande, une personne peut même revendiquer la nationalité d’un grand-parent pour devenir citoyen. En Espagne, toute personne d’ascendance espagnole, indépendamment de son degré et de sa distance, a droit à une nationalité d’origine.
D’autres pays, cependant, exigent que les individus aient une certaine connaissance de la langue et de la culture afin de demander la citoyenneté. Dans ces cas, il faut passer et réussir un examen de langue. Une personne peut également présenter la preuve qu’elle a une connaissance de la culture.
Une autre loi sur la nationalité dérivée du jus sanguinis est la lex sanguinis ou la loi du sang. Cette loi accorde des privilèges à un individu en tant qu’immigrant, mais ne permet pas l’héritage immédiat de la citoyenneté. Selon la portée de la loi, une personne peut acheter et posséder un terrain, recevoir une éducation ou rester dans le pays sans visa. Le droit de vote, cependant, est généralement refusé, car il s’agit d’un droit que seuls les citoyens peuvent revendiquer. La lex sanguinis vise à protéger un pays d’un afflux de personnes qui n’ont pas de liens sincères et authentiques mais qui veulent automatiquement revendiquer la citoyenneté.