Le processus de fabrication du tissu de coton est devenu très industrialisé, en particulier dans les pays développés. La récolte des plants de coton est devenue largement mécanisée aux États-Unis, en Europe et en Australie, mais il existe de nombreux pays producteurs de coton dans le monde. Après la récolte, le coton brut subit un processus de nettoyage et de raffinage avant d’être filé en fil et tissé en tissu de coton sur des métiers à tisser. Alors que les fibres synthétiques ont connu une utilisation accrue ces dernières années, le tissu de coton à lui seul représente encore au moins la moitié de tous les textiles d’habillement dans le monde.
Le coton est généralement planté au printemps, encore une fois par des machines, qui peuvent planter 12 rangées de graines de coton à la fois. Dans de bonnes conditions, les plantes sont généralement visibles au-dessus du sol en une semaine. Les semis mûrissent pendant environ un mois et demi, puis commencent à fleurir. La floraison est très brève et quelques jours seulement après l’apparition de la fleur, elle a disparu et reste à sa place la partie de la plante qui mûrit en une gousse appelée capsule. En deux à trois mois, la capsule mûrit et les fibres de coton qu’elle contient poussent jusqu’à leur pleine longueur.
La récolte a lieu une fois que la capsule s’est ouverte, révélant le coton et les fibres ont eu le temps de sécher au soleil. Les feuilles du cotonnier doivent généralement être éliminées chimiquement avant la récolte, mais dans certaines régions, les températures glaciales entraîneront la perte naturelle de ses feuilles par la plante. Cet effeuillage permet de récolter le coton à la machine. La plupart des machines de récolte aux États-Unis soufflent de l’air à grande vitesse sur les plantes pour retirer le coton de la capsule et le récupérer.
Une fois la récolte terminée, le coton est mis en balles pour être stocké jusqu’à ce qu’il soit prêt à être égrené. Au gin, les balles sont toutes nettoyées pour séparer les fibres de coton de la saleté, des peluches et des petites graines collantes qui poussent dans le cadre de la balle de fibres de coton. Le coton épépiné et nettoyé est ensuite à nouveau pressé en balles pour l’expédition. À ce stade, le coton est encore brut, car il n’a pas été filé en fil ou en fil.
Les fibres de coton se prêtent très bien à être filées en fil. Une fois que les fibres sont alignées dans un processus appelé cardage, elles s’emboîtent naturellement lorsqu’elles sont tordues et aplaties pour la filature. Des métiers à tisser mécaniques spécialisés tissent le fil en tissu de coton à peu près de la même manière que cela se faisait à la main au cours des siècles précédents. Ces métiers à tisser fonctionnent à grande vitesse pour entrelacer les fils dans un tissu tissé connu sous le nom de marchandises grises. Le tissu de coton dans cet état doit encore être blanchi et autrement prétraité avant de pouvoir être transformé en produits ménagers et vêtements.