Qu’est-ce qu’une langue chargée ?

Le langage chargé est une formulation ou une formulation qui tente d’influencer ce que les gens font, pensent ou disent en utilisant un appel émotionnel. La connotation émotionnelle peut être négative ou positive, selon la direction d’influence souhaitée. Il est également connu sous le nom de langage émotif ou à haute inférence, ainsi que de technique de persuasion linguistique. Cette technique ne contredit pas nécessairement la logique ou la raison, mais la culture dans laquelle une personne est présente influence toutes les connotations dans la langue. Bien que le langage émotionnel soit présent dans les interactions quotidiennes, les gens l’associent parfois aux sectes, au contrôle mental, au lavage de cerveau, à la politique, aux affaires et à la publicité en raison de sa capacité à influencer les gens.

En termes de fonction, une personne peut utiliser un langage émotif pour redéfinir ou renommer quelque chose ou quelqu’un. Par exemple, si quelqu’un appelle une personne une sangsue, il définit la personne comme un individu qui s’accroche et sape des ressources ou de l’énergie. Sur la base de ces nouvelles définitions et étiquettes, un langage chargé peut altérer la capacité d’une personne à regarder quelque chose ou quelqu’un de manière objective, entravant une pensée et un raisonnement vraiment critiques. Une personne peut également utiliser un langage à haute inférence pour former des barrières ou pour s’isoler, en établissant des distinctions claires.

Le langage chargé fonctionne en partie à cause de la façon dont le cerveau humain est structuré et fonctionne. Lorsqu’une personne expérimente quelque chose, le cerveau crée un souvenir de l’expérience qui se connecte aux centres émotionnels du cerveau, c’est-à-dire que l’individu se souvient non seulement des faits, mais aussi des sentiments. Lors de nouvelles expériences, le cerveau se souvient de ces souvenirs. Le cerveau est programmé pour réagir en premier aux émotions, car devoir tout d’abord rationaliser pourrait constituer une menace sérieuse en cas de danger immédiat. Quand quelqu’un utilise un langage chargé, il dépend de cette réponse émotionnelle initiale, bien qu’il ne puisse garantir qu’un auditeur ou un lecteur n’utilisera pas les centres rationnels du cerveau pour passer outre les émotions qui sont déclenchées.

Comprendre comment le cerveau forme et se souvient des souvenirs et comment il se connecte aux émotions, la clé du langage émotif est la connotation derrière les mots ou les phrases spécifiques qu’une personne sélectionne. Les connotations sont construites sur la base des expériences et des souvenirs des personnes au sein d’une culture donnée. Ainsi, lorsque les experts examinent un langage chargé, ils ont un aperçu de ce qui est présent dans la culture environnante à un moment donné. Si une personne connaît bien la culture, elle peut choisir des mots et des phrases spécifiques qui feront sonner de grandes cloches émotionnelles avec quelqu’un d’autre. L’utilisation d’un langage chargé est donc un moyen de manipuler les individus vers des réponses, des sentiments, des actions ou des croyances particuliers dans un contexte culturel.

Le langage chargé se présente sous trois formes principales, y compris les questions chargées, les mots hargneux et les généralités scintillantes ou les mots vertueux. Les questions chargées peuvent être des questions pièges ou suggestives. Les questions pièges amènent une personne à admettre une croyance, une opinion ou un fait qu’elle n’a pas, ou elles amènent une personne à nier un fait. Les questions suggestives donnent une indication claire de la façon dont une personne doit répondre, avec la réponse dans la question. Les mots hargneux sont des étiquettes péjoratives, tandis que les généralités scintillantes sont des étiquettes positives.

En regardant les mots hargneux et les généralités scintillantes, le langage émotif est lié à l’euphémisme, qui est une formulation destinée à éliminer d’autres mots ou expressions qui pourraient être offensants ou avoir une connotation indésirable. Par exemple, le mot nazi est un mot hargneux pour de nombreuses personnes à cause des événements de la Seconde Guerre mondiale et de l’Holocauste. Pour éviter ce mot hargneux, quelqu’un pourrait utiliser à la place une généralité étincelante, comme patriote de la patrie allemande ou partisan du national-socialisme populaire, qui sont plus positifs mais en même temps un peu plus vagues. Cela signifie que lorsqu’une personne utilise l’euphémisme, elle peut simplement substituer une version du langage chargé à une autre.