Le romancier américain Bernard Malamud est né à Brooklyn, New York, le 26 avril 1914. Ses parents, Max Malamud et Bertha Fidelman étaient des immigrants juifs russes. En tant que jeune homme, entre les années 1928 et 1932, Malamud a fréquenté l’Erasmus Hall High School de Brooklyn. En 1936, il obtient sa licence au City College de New York. En 1942, il est diplômé de l’Université de Columbia avec une maîtrise. La même année, il épouse Ann De Chiara, une diplômée de Cornell qui travaillait dans la publicité à l’époque. Le couple a eu deux enfants, Paul et Janna.
Bien que Malamud ait initialement eu l’intention de devenir enseignant, le marché du travail était tendu dans les années qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale. Malamud a trouvé un emploi pour le Bureau of the Census à Washington, DC après avoir obtenu son diplôme de Columbia. Il a finalement commencé sa carrière d’enseignant en 1949 lorsqu’il a commencé à travailler à l’Oregon State University. C’est pendant son séjour en Oregon qu’il a commencé à publier ses romans. Il y est resté jusqu’en 1961, date à laquelle il a été transféré au Bennington College dans le Vermont où il a enseigné l’écriture créative.
Bernard Malamud s’est éteint le 18 mars 1986 après une longue carrière d’éditeur de fiction, dont une grande partie a été primée. Le travail de Malamud est souvent aux prises avec les maux de la société. L’abus, la négligence, la violence, le divorce et le crime apparaissent tous dans ses œuvres. Malamud a également écrit sur l’expérience des immigrants et, par extension, sur le rapprochement de différents types de peuples. Alors que ses romans et ses nouvelles abordent souvent des problèmes tristes et difficiles, ses écrits offrent une rédemption. Dans les œuvres de Bernard Malamud, la rédemption se trouve souvent dans l’amour et dans la coopération d’ennemis ou d’opposés. En hommage à la mémoire de Malamud, un prix annuel, le prix PEN/Malamud, a été créé en 1988. Le prix en espèces est décerné à une personne qui a fait preuve d’une grande habileté dans l’art de la nouvelle.
Voici une liste des livres de Bernard Malamud et les prix qu’ils ont reçus :
Le Naturel, 1952
L’assistante, 1957
The Magic Barrel, 1958 (lauréat du National Book Award)
Une nouvelle vie, 1961
Les idiots d’abord, 1963
L’oiseau juif, 1963
Le réfugié allemand, 1964
The Fixer, 1966 (lauréat du National Book Award et du prix Pulitzer de la fiction)
Images de Fidelman, 1969
Les locataires, 1971
Chapeau de Rembrandt, 1974
Les vies de Dubin, 1979
La grâce de Dieu, 1982