Quels sont les différents types de paradoxe ?

Il existe quatre types de paradoxes généralement acceptés. Le premier est appelé paradoxe véridique et décrit une situation qui est finalement, logiquement vraie, mais qui est soit insensée soit ridicule. Un faux présente un problème qui utilise généralement un certain type d’hypothèse incorrecte pour justifier un résultat qui est, en réalité, faux. Une antinomie ou un paradoxe sémantique auto-référentiel énonce un ensemble de conditions puis pose une question, dont la résolution devient auto-contradictoire, entraînant l’absence de réponse valable. Une dialetheia déclare qu’une déclaration et le contraire de cette déclaration peuvent être vrais simultanément.

Les paradoxes véridiques sont définis par le fait que la logique appliquée à une situation est finalement vraie dans le contexte donné. L’exemple le plus célèbre d’un problème véridique concerne un homme théorique qui a 20 ans mais n’a eu que cinq anniversaires. La résolution du problème est que son anniversaire est un jour bissextile et n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans. Bien que la situation soit logiquement vraie, la déclaration est assez absurde.

Un exemple de paradoxe falsidique est l’idée d’une flèche tirée sur une cible. L’exercice suppose que, pour que la flèche atteigne la cible, elle devra parcourir la moitié de la distance pour y arriver. Une fois à mi-chemin vers la cible, il doit maintenant parcourir la moitié de la distance restante pour atteindre la cible. Chaque fois que la flèche parcourt la moitié de la distance restante pour atteindre la cible, elle doit alors parcourir la moitié de la distance restante la plus courte, jusqu’à des mesures infiniment infinitésimales. Cela conduirait à la conclusion que, puisque la flèche doit toujours parcourir la moitié de la distance, elle n’atteindrait jamais réellement la cible, ce qui est une fausse conclusion.

Une antinomie présente un énoncé, une question ou un problème qui semble n’avoir aucune réponse selon le bon sens ou un ensemble de règles prédéfinies. Le paradoxe du barbier, une variante du paradoxe de Bertrand Russell, en est un exemple. Cette antinomie suppose qu’il existe une ville dans laquelle le barbier rase tout et seulement les hommes de la ville qui ne se rasent pas. La question qui se pose est qui rase le barbier ? S’il se rase, alors il rase un homme qui se rase et viole la prémisse.

Enfin, il y a la dialetheia. Il n’y a pas d’exemples réels de ce type, bien qu’il existe de nombreux arguments philosophiques pour expliquer pourquoi ils devraient ou ne devraient pas exister. Le concept général est qu’une condition et le contraire de la condition peuvent être vrais en même temps et coexister ensemble.