La plupart des gens ont vu des images de religieuses ou de prêtres avec leurs chapelets accrochés à la taille ou serrés dans leurs mains. À l’occasion, une phrase dans une nécrologie mentionnera qu’un service du Rosaire sera célébré pour le défunt. Les catholiques romains connaissent très bien le Rosaire, mais les non-catholiques peuvent ne pas l’être. Alors, qu’est-ce qu’un chapelet ? C’est à la fois un objet et un ensemble de prières et de méditations.
Le chapelet en tant qu’objet est un chapelet ou un chapelet de perles. Ces perles sont regroupées en cinq ensembles de dix, ou décennies, avec une grosse perle ou un autre ornement séparant chaque ensemble. Les perles se terminent par un petit médaillon avec l’image de la Vierge Marie puis un petit chapelet d’une perle, trois perles et une perle, au bout duquel est suspendu un petit crucifix. Le chapelet peut être un long collier de perles, mais il est le plus souvent disposé pour ressembler à un collier, bien qu’il ne soit pas porté comme tel.
Le chapelet sert à réciter le Rosaire, une série de prières et de méditations sur la vie de Jésus-Christ et de sa mère, la Vierge Marie. Les catholiques romains fervents prennent le chapelet très au sérieux et l’utilisent comme moyen de méditation, ainsi que comme prière d’intercession.
Le Rosaire, comme beaucoup de choses dans la tradition catholique romaine, est ancré dans l’histoire. Il n’entre pas dans le cadre d’un article comme celui-ci d’en discuter pleinement, mais les origines du Rosaire remontent aux IIIe et IVe siècles. Les laïcs voulaient imiter la coutume monastique des prières, qui consistait à réciter le livre entier des Psaumes chaque jour. La plupart des paysans ne savaient ni lire ni écrire, mais ils pouvaient se souvenir de courtes prières. Ils se mirent à prier le Notre Père, et à noter le nombre de fois qu’ils l’avaient prié avec des cailloux ou une corde nouée, en utilisant un nœud ou un caillou pour chaque prière.
Saint Dominique a popularisé une forme de chapelet au 13ème siècle. Il a changé au cours des siècles et, à la Renaissance, il était similaire à la forme moderne. La Vierge Marie est souvent associée à la rose, et le mot Rosaire vient du latin rosarium, ou couronne de roses.
Les prières du Rosaire sont comptées sur les grains du chapelet selon une forme prescrite. Des instructions détaillées pour prier le Rosaire sont largement disponibles sur Internet et dans des livres, mais voici une forme abrégée. L’Ave Maria est prié sur les séries de 10 perles. Le Notre Père commence tous les dix ans, sur les gros grains. À la fin de chaque décennie, la personne récite le Gloria Patri et la prière Oh mon Jésus. Les prières se terminent par le début de la prière «Je vous salue Sainte Reine» et un autre début, «Oh Dieu, dont le Fils unique». La personne médite également sur des événements particuliers de la vie de Jésus et de Marie tout en priant.
Les chapelets sont disponibles en ligne, dans les librairies catholiques et même dans les églises catholiques. Beaucoup incluent des livrets sur la prière du Rosaire, ainsi que des méditations et des essais à son sujet. Il existe une mine d’informations sur le Web sur l’origine du Rosaire, son évolution et son importance continue dans la vie de l’Église catholique romaine.