Une procédure de mini-labyrinthe est l’une des nombreuses opérations sur le cœur conçues pour corriger la fibrillation auriculaire. Ces chirurgies utilisent diverses méthodes pour créer des cicatrices sur les oreillettes du cœur, créant des voies pour les signaux électriques à suivre. Ils sont tous peu invasifs, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir la poitrine pour les exécuter – ils sont réalisés avec des endoscopes. Malgré la sécurité relative des procédures de mini-labyrinthe par rapport aux chirurgies à cœur ouvert, ce sont toujours des opérations qui comportent des risques. Les patients doivent donc répondre à certaines qualifications pour être éligibles à ces opérations.
La fibrillation auriculaire est une irrégularité du rythme cardiaque qui prend naissance dans les cavités supérieures du cœur, appelées oreillettes. Les signaux électriques qui régulent le rythme cardiaque ne suivent pas un schéma normal, de sorte que les muscles des oreillettes tremblent au lieu de se contracter régulièrement. Les personnes qui présentent cette irrégularité ne présentent pas nécessairement de symptômes, mais elles courent un risque plus élevé de développer d’autres affections, telles que l’insuffisance cardiaque congestive et les accidents vasculaires cérébraux.
La procédure du mini-labyrinthe est une modification de la première chirurgie à cœur ouvert qui a été inventée pour corriger la fibrillation auriculaire : la procédure du labyrinthe, qui a été créée par le Dr James Cox en 1987. Il a développé une méthode pour inciser les oreillettes à des endroits spécifiques et puis fermeture des coupes avec suture. Le tissu cicatriciel qui en résultait n’était pas conducteur, de sorte que les signaux électriques étaient confinés au chemin le long duquel ils étaient censés se déplacer. Cette procédure était risquée car elle nécessitait l’arrêt du cœur et l’utilisation d’un appareil de dérivation, et le rétablissement du patient dépendait de la tenue adéquate des sutures afin que le cœur puisse retenir le sang.
De nombreux médecins pensaient que ces risques étaient inévitables, mais certains se sont efforcés de découvrir de nouvelles techniques chirurgicales. En 2002, le Dr Adam Saltman a réussi à créer la voie nécessaire en endommageant le tissu auriculaire à l’aide de micro-ondes ciblées provenant d’instruments insérés à travers de petites ouvertures sur les côtés de la cage thoracique, alors que le cœur fonctionnait encore. Cette méthode est connue sous le nom de mini-labyrinthe de Saltman.
En 2005, le Dr Randall Wolf a créé une autre forme de procédure de mini-labyrinthe. Le mini-labyrinthe Wolf utilise la radiofréquence pour effectuer l’ablation auriculaire, terme utilisé pour désactiver le tissu. D’autres méthodes utilisent différents outils pour créer le labyrinthe pour le signal à suivre, tels que les instruments de congélation.
Les patients qui sont de bons candidats pour une procédure de mini-labyrinthe doivent avoir subi des tests approfondis pour vérifier qu’ils ont une fibrillation auriculaire plutôt qu’un autre type d’irrégularité auriculaire. Ils doivent également présenter des symptômes et avoir épuisé les options de traitement non chirurgical. Si ces conditions sont remplies, le médecin doit utiliser son meilleur jugement pour décider si le cas spécifique du patient est susceptible de bénéficier de manière significative d’une procédure de mini-labyrinthe.