Le chlorhydrate de naloxone est un médicament souvent utilisé pour traiter les symptômes d’une surdose d’urgence ou d’un sevrage de médicaments opioïdes. Il est généralement administré par voie intraveineuse pour contrer une surdose de drogues comme l’héroïne ou la morphine, et il peut atténuer les symptômes de sevrage lorsqu’un patient est accro à ces drogues. Dans certains cas, les médecins utilisent Naloxone HCl pour traiter les cas de choc septique dans lesquels le patient risque de mourir par surdose. Il est considéré comme un pur antagoniste des opioïdes, ce qui signifie qu’il neutralise ou inverse les effets des médicaments opioïdes dans le système du patient.
Lorsqu’un patient est admis à l’hôpital à la suite d’une surdose d’opioïdes et souffre de toxicité, le chlorhydrate de naloxone est souvent administré pour inverser les effets. Les signes d’une surdose d’opiacés peuvent inclure le coma, des convulsions et une sédation extrême. Lorsque le patient souffre de dépression respiratoire, une dose de Naloxone HCl inversera souvent les effets et rétablira une respiration normale. Si les médecins ne savent pas si un patient d’urgence a fait une surdose, une petite quantité de médicament est souvent administrée; une bonne réponse au chlorhydrate de naloxone confirmera le diagnostic de toxicité aux opiacés. Dans les cas de choc septique induit par les opioïdes, les médecins ont utilisé le médicament pour provoquer une augmentation de la pression artérielle des patients, bien qu’il n’ait pas été démontré qu’il réduisait le taux de décès chez ces patients. Enfin, Naloxone HCl peut être utilisé dans les cas où l’usage de drogues illégales est suspecté ; si une petite dose est administrée dans le système du patient, elle peut instantanément provoquer des symptômes de sevrage.
Le chlorhydrate de naloxone est souvent administré par injection intraveineuse et prend effet en une à deux minutes. Il peut également être administré par injection intramusculaire, auquel cas il prend effet en deux à cinq minutes. Le chlorhydrate de naloxone interagit avec les récepteurs du système nerveux central pour contrecarrer les effets des opiacés, mais le mécanisme exact par lequel cela se produit est inconnu. Le médicament est métabolisé par le foie et excrété du corps par l’urine. Jusqu’à 70 pour cent du médicament quitte le corps après les 72 premières heures. Le médicament est connu pour traverser la paroi placentaire, mais on pense qu’il est sans danger pour les femmes enceintes souffrant d’une surdose d’opiacés. L’American Food and Drug Administration l’a répertorié comme un médicament de grossesse de catégorie B.
Le chlorhydrate de naloxone est contre-indiqué chez les patients ayant des antécédents de réaction allergique au médicament, ainsi que chez les patients atteints de maladie pulmonaire ou de maladie cardiovasculaire. Il est également déconseillé chez les patients connus pour être dépendants aux opiacés, car il peut souvent induire des symptômes de sevrage instantanés. L’utilisation de Naloxone HCl peut provoquer des effets secondaires extrêmes, notamment des convulsions, une augmentation ou une diminution de la pression artérielle, un œdème pulmonaire et un comportement violent. Les effets moins graves comprennent une transpiration abondante, des nausées, des vomissements et des tremblements.