Dans les cellules, les protéines sont fabriquées par le processus de traduction. Au cours de ce processus, l’ADN dans le noyau de la cellule est transcrit en ARN, qui est ensuite traduit pour fabriquer des molécules de protéines à partir d’acides aminés libres présents dans la cellule. Il existe trois types d’ARN impliqués dans la traduction, à savoir : l’ARN messager (ARNm), l’ARN ribosomique (ARNr) et l’ARN de transfert (ARNt). Le rôle de l’anticodon est de s’assurer que les acides aminés de la protéine en cours de traduction sont liés ensemble dans le bon ordre, pour assurer le bon fonctionnement de la protéine. Sans anticodons, la synthèse des protéines ne pourrait pas se produire.
L’ADN est composé de quatre bases nucléotidiques, appelées A, T, C et G. La combinaison de ces bases constitue notre code génétique. L’ADN est lu à l’aide de codes triplet, qui sont des ensembles de trois bases d’ADN, appelées codons. Chaque codon correspond à un acide aminé, qui forme les éléments constitutifs de chaque protéine du corps. Un anticodon est une région d’ARN de transfert, ou ARNt, complémentaire d’un codon sur le brin d’ARNm en cours de traduction.
Pour créer des protéines dans les cellules, l’ADN doit être lu et les protéines doivent être synthétisées. Pour ce faire, l’ADN est d’abord transcrit en ARN messager, ou ARNm, un type d’information génétique qui est le modèle de la protéine. L’ARNm contient également des codes triplet, appelés codons, qui donnent la séquence d’acides aminés au sein de chaque protéine spécifique. Chaque codon est complémentaire à un anticodon qui se trouve sur une molécule d’ARNt. L’anticodon de l’ARNt détermine quel acide aminé est amené à être attaché à la protéine en croissance.
Il y a quatre nucléotides dans l’ARN qui correspondent aux nucléotides de l’ADN. Ils sont désignés par A, U, C et G. Chaque codon est composé de trois nucléotides, donc le nombre de codons potentiels à coder pour un acide aminé est de 64. Puisqu’il y a 64 codons possibles pour ne représenter que 20 acides aminés différents dans le corps, chaque acide aminé est représenté par plus d’un codon et d’un anticodon. Le codon de chaque amino est bien connu.
Bien que plus d’un codon puisse correspondre à un seul acide aminé, les deux premières bases du codon triplet sont identiques ou similaires pour chaque acide aminé. Par exemple, deux codons codant pour l’acide aminé leucine sont UUA et UUG, qui ne diffèrent que par la troisième base du triplet. C’est une garantie pour éviter les erreurs dans la synthèse des protéines. Puisque l’anticodon doit lire le codon pour apporter l’acide aminé approprié, tant que les deux premières parties du code triplet sont correctes, l’acide aminé approprié sera ajouté à la protéine. Cette théorie est connue sous le nom d’hypothèse d’oscillation et est communément acceptée pour décrire l’interaction entre le codon et l’anticodon dans tous les organismes connus.