Les nappes de pétrole flottent sur les océans et les mers, les recouvrant d’une épaisse couche de pétrole brut ou raffiné. Lorsque des navires de fret transportant des dizaines de milliers de tonnes de carburant s’écrasent, tombent en panne ou rencontrent des conditions météorologiques difficiles, ils déversent d’énormes quantités de pétrole dans l’eau. Étant donné que le pétrole et l’eau ne se mélangent pas, le pétrole s’étale en une couche qui plane, comme une seule masse, au-dessus de l’océan.
Chaque année, des milliers de marées noires résultent de marées noires massives. Les nappes de pétrole sont difficiles à contrôler ou à contenir et encore plus difficiles à nettoyer. Une fois formée, une nappe de pétrole devient un phénomène imprévisible. Il peut finir par se propager, migrer, s’éclaircir ou s’épaissir, se déplacer vers la terre ou plus au large. Une communauté internationale d’activistes, d’organisateurs et de développeurs techniques s’est formée pour identifier, gérer et éliminer les marées noires dévastatrices.
Le sort d’une nappe de pétrole est déterminé par de nombreux facteurs, notamment les conditions météorologiques locales et régionales, les courants océaniques, les marées à proximité d’une masse terrestre, la relation entre la température de l’air et de l’eau, la composition chimique du pétrole brut ou raffiné, la direction du vent et la présence d’icebergs. Les humains doivent intervenir avec des dispositifs de localisation, des barrages flottants, des matériaux absorbants et des traitements chimiques.
Les nappes de pétrole peuvent être détournées ou capturées à l’aide de barrages flottants. Ce sont des bloqueurs mécaniques qui bouclent autour des bords de la nappe et l’éloignent éventuellement du sol ou la relèguent dans une zone contrôlable. Parfois, des nappes sont allumées pour les brûler. D’autres fois, les barrières physiques les amènent dans une zone où ils peuvent être enlevés avec des barrages absorbants. En utilisant l’absorption ou l’adsorption, les barrages capturent une partie de l’huile manuellement. La majeure partie sera éliminée, mais une partie pourra être raffinée pour être utilisée comme combustible.
Sans surprise, les marées noires causent des dommages incalculables aux algues, aux algues, à la flore, aux poissons, aux oiseaux, aux mammifères marins, aux coquillages, ainsi qu’au sol et aux rochers des plages. Le pétrole colle à tout, créant de multiples dangers mortels. Il peut empêcher les dauphins ou les baleines de respirer, noyer les oiseaux qui ne peuvent pas nager ou intoxiquer les poissons et les animaux qui le boivent ou le mangent. Le sable et les roches devront peut-être être déterrés et jetés si les infiltrations d’huile les rendent impossibles à nettoyer. Même des années après qu’une zone a été touchée par une marée noire, l’écosystème montre des preuves de la catastrophe avec une biomasse plus faible et moins d’espèces.