L’éthique des affaires et le droit sont deux termes interdépendants qui peuvent exister indépendamment l’un de l’autre en matière d’affaires, mais qui se recoupent dans divers aspects vitaux. La raison de cette intersection peut être attribuée au fait que la plupart du temps, les considérations éthiques sont également juridiquement exécutoires. Ce n’est cependant pas toujours le cas, car certaines considérations éthiques dans les affaires s’apparentent davantage à un code non écrit basé sur une moralité de base supposée universelle.
L’un des exemples d’une situation où l’éthique des affaires et le droit se croisent est dans le domaine du contrat dans les affaires. La moralité ou l’éthique dicte que lorsque deux ou plusieurs parties conviennent de quelque chose, elles doivent honorer l’accord à moins qu’il n’y ait une forme de circonstance atténuante qui rend indûment difficile, voire impossible, de remplir l’accord. Or, ce n’est pas toujours le cas puisque certaines parties à un accord trouvent souvent le moyen de se soustraire à l’exécution d’un accord. Heureusement, ce type d’acte est non seulement déontologiquement répréhensible, mais constitue également une violation du droit des contrats et la partie lésée peut demander réparation auprès d’un tribunal compétent.
L’éthique des affaires et la loi se recoupent également dans le domaine de la fausse représentation où quelqu’un présente faussement un fait important à une autre partie avec l’intention d’amener la personne à se séparer de quelque chose de valeur. Un exemple de ceci est lorsqu’un vendeur de voitures présente une voiture d’occasion à un client comme si la voiture était neuve, obligeant le client à payer le prix d’une nouvelle voiture pour la voiture d’occasion. De toute évidence, une telle action est éthiquement condamnable ainsi que légalement passible de poursuites. Ce n’est là qu’un des exemples variés où l’éthique des affaires et la loi ont un point de confluence.
Dans certains pays, il existe des lois strictes établissant le salaire minimum qu’un employeur de main-d’œuvre est légalement tenu de payer ses employés. Cela n’empêche cependant pas certains employeurs de chercher des moyens de contourner cette loi. Dans un tel cas, un employeur contraire à l’éthique pourrait employer certaines personnes en fonction de leur situation et utiliser cela comme un moyen de les payer moins que ce qu’elles méritent pour le service qu’elles fournissent. Un exemple serait un agriculteur qui embauche des immigrants illégaux pour travailler à la ferme et décide d’utiliser leur statut illégal comme moyen de les payer beaucoup moins que le salaire minimum. Ce faisant, l’employeur aurait agi à la fois de manière illégale et contraire à l’éthique en embauchant d’abord les travailleurs, puis en les sous-payant également.