Qu’est-ce que l’auto-traitement?

Une transaction personnelle est une situation dans laquelle une personne en position de responsabilité fiduciaire facilite une transaction qui lui profite, violant ses obligations légales en désavantageant potentiellement un client ou une autre partie à la transaction. Dans un exemple simple, le chef d’un organisme de bienfaisance ne peut pas payer ses vacances sur les fonds de l’organisme de bienfaisance, car l’organisme de bienfaisance n’existe pas à son profit. De même, un courtier ne peut pas recommander une transaction qui générerait une forte commission quand elle sait que le client subira une perte.

L’obligation fiduciaire existe dans un certain nombre de relations juridiques. Les personnes qui occupent ce poste doivent d’abord penser à leurs clients, car elles agissent en tant que représentants financiers et peuvent contrôler directement les actifs au nom du client. Les fiduciaires, les gestionnaires de fonds, les agents de change, les membres du conseil d’administration d’une société et les autres professionnels qui font des recommandations financières ou gèrent de l’argent et des actifs pour le compte d’autrui ont une obligation fiduciaire. Ils ne peuvent pas recommander ou s’engager dans des transactions qui nuiraient à leurs clients, et cela pourrait les exposer à des sanctions légales.

Dans les transactions pour compte propre, les transactions profitent à la personne ayant une responsabilité fiduciaire, plutôt qu’aux clients ou à d’autres parties. De nombreuses organisations ont des politiques internes strictes pour lutter contre les transactions personnelles potentielles, obligeant les membres à consigner soigneusement les circonstances des transactions financières et à agir de manière transparente pour indiquer clairement que les transactions ne confèrent aucun avantage personnel. Les entreprises peuvent également aborder les problèmes de conflit d’intérêts avec leurs politiques internes afin d’éviter les enchevêtrements juridiques.

La loi interdit strictement les transactions personnelles. Les clients qui subissent des dommages financiers en raison de cette pratique peuvent intenter une action en justice pour récupérer le montant de ces dommages-intérêts, et dans des cas comme ceux où les membres du conseil d’administration ne représentent pas leurs actionnaires, cela peut devenir un recours collectif. Chaque fois que des personnes ayant une responsabilité fiduciaire abusent de fonds à des fins privées, recommandent des décisions qui procurent des avantages personnels ou entreprennent des transactions susceptibles de fournir des pots-de-vin ou d’autres avantages, elles peuvent commettre des transactions personnelles.

Les lois du cabinet entourant cette pratique protègent les membres du public qui comptent sur les membres du conseil d’administration, les avocats, les consultants financiers et d’autres professionnels pour fournir des services justes et précis. Dans les cas où l’on soupçonne des opérations pour compte propre ou d’autres manquements à l’obligation fiduciaire, les clients peuvent demander des dossiers détaillés à des fins d’examen pour en savoir plus sur la situation et déterminer s’ils ont des motifs de poursuites judiciaires. Dans les cas où des représentants du gouvernement sont impliqués, le gouvernement peut intenter une action en dommages-intérêts; par exemple, les législateurs qui utilisent les transports fournis par l’État à des fins privées abusent des ressources gouvernementales et ne se comportent pas de manière responsable à l’égard des fonds publics.