Comment les médecins mesurent-ils la fonction cognitive ?

L’évaluation de la fonction cognitive est vitale pour comprendre et traiter une variété de maladies physiques et psychologiques. En général, des tests écrits ou administrés oralement sont utilisés pour mesurer divers aspects de la fonction cérébrale d’un individu. Ces examens peuvent être des tests d’intelligence générale ou des mesures spécifiquement conçues pour tester la fonction cognitive comme l’échelle de niveau de fonctionnement cognitif. Lors des mesures cognitives, des facteurs tels que la mémoire, la durée d’attention et le niveau de conscience sont pris en compte.

Un état altéré de la fonction cognitive – ou de la pensée rationnelle et de la fonction cérébrale – est un indicateur clé de la maladie mentale ou des lésions cérébrales physiques dans de nombreuses régions. Aux États-Unis, par exemple, un certain nombre de troubles mentaux sont répertoriés avec un dysfonctionnement cognitif comme symptôme dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ou DSM. De plus, diverses blessures physiques telles que les traumatismes cérébraux ou les maladies cérébrales comme la démence peuvent altérer l’esprit d’un individu. La connaissance du fonctionnement normal du cerveau et de l’esprit est essentielle pour détecter toute anomalie potentielle.

Les échelles d’évaluation appelées examens de l’état mental sont peut-être le type de test fonctionnel le plus courant. Ces tests consistent généralement en une série de questions que le professionnel de la santé pose au patient. Les questions peuvent mesurer la conscience, la mémoire, la résolution de problèmes ou d’autres aspects de la santé mentale et cognitive. Le patient peut également être invité à effectuer certaines tâches qui évalueront la motricité fine, les capacités analytiques ou d’autres caractéristiques similaires.

Ces questions peuvent être regroupées en catégories comme celles mentionnées ci-dessus. Les regroupements peuvent aider à déterminer si les problèmes sont limités à certains domaines cognitifs ou si le dysfonctionnement affecte l’ensemble du spectre de l’activité cérébrale et de la pensée. Les patients sont généralement notés sur une échelle numérique pour chaque question. Toutes les réponses sont ensuite combinées pour fournir le placement d’un individu le long d’un spectre allant de la fonction cognitive élevée à faible. L’échelle du niveau de fonctionnement cognitif en est un exemple.

Les professionnels de la santé peuvent également utiliser des tests d’intelligence générale pour acquérir une large compréhension du dysfonctionnement cognitif potentiel, car ces tests mesurent bon nombre des mêmes variables que les tests conçus spécifiquement pour le déclin de la cognition. L’utilisation de ces types de tests nécessiterait une comparaison entre les scores d’un ancien test et les scores du nouveau test. D’autres influences possibles sur les résultats, comme le déclin cognitif naturel lié à l’âge, doivent être prises en considération lors de l’évaluation des résultats.

Les tests chimiques peuvent fournir des informations supplémentaires sur le fonctionnement cognitif. Les vitamines, les hormones de stress et les sécrétions de la glande thyroïde peuvent toutes avoir un impact sur la conscience mentale. Le test de ces substances peut donc être bénéfique. De nombreuses maladies physiques peuvent affecter ces niveaux chimiques.
Lorsqu’une personne présente des signes de dysfonctionnement cognitif potentiel, elle est généralement dirigée vers un neurologue, un psychiatre ou un autre spécialiste. Les signes avant-coureurs sont les suivants : perte de mémoire, capacités d’analyse ou de résolution de problèmes réduites, changements radicaux de la personnalité, difficultés d’élocution et diminution de la conscience ou de la vigilance. Une fois qu’une dégradation a été déterminée, l’étape suivante consiste à découvrir la source des perturbations. Les protocoles de traitement peuvent ainsi aller des compléments nutritionnels à la thérapie comportementale.