Le mal des transports est souvent attribué au manque de synchronicité entre ce que les yeux voient et ce que les oreilles entendent. Ainsi, par exemple, si vous êtes dans une voiture en train de lire un livre, les cahots le long de la route que vous entendez troublent le cerveau. Vous êtes immobile sur votre siège, mais vos oreilles vous indiquent que vous devez bouger. Cette confusion peut entraîner des bouffées de chaleur, une transpiration excessive, des nausées et, dans le pire des cas, vous devez arrêter la voiture et vomir.
Certaines choses qui semblent aider le mal des transports sont la conduite, depuis lors, vos yeux et vos oreilles travaillent en coopération, ou assis sur le siège avant où vous pouvez regarder la route. Si vous tombez malade sur un navire, il est préférable de rester dans la partie médiane du navire, qui a tendance à moins basculer. Les médicaments pour cette condition sont généralement des antihistaminiques ou des tranquillisants, qui bloquent souvent la réponse des nausées.
Bien que cette théorie expliquant pourquoi le mal des transports s’est produit a été généralement acceptée, il reste des questions sur les raisons pour lesquelles certaines personnes souffrent de cette maladie et d’autres non. De plus, pourquoi certains groupes semblent-ils plus sensibles que d’autres ? Les enfants de 3 à 10 ans, les femmes enceintes ou qui ont leurs règles et les femmes en général, dans l’ensemble, ont tendance à être les plus touchés par ces symptômes. De plus, pourquoi l’estomac réagit-il à la confusion cérébrale à ce sujet ?
En 2006, Tom Stoffregen, professeur à l’École de kinésiologie de l’Université du Minnesota, a commencé à étudier le mal des transports sous un nouvel angle. Au lieu de la confusion entre les yeux et les oreilles, Stoffregen s’est concentré sur l’étude des étudiants qui n’étaient pas dans des situations en mouvement en modifiant parfois rapidement leurs perceptions visuelles. Certains élèves ont même joué à des jeux X-box afin d’observer si la perception visuelle à elle seule pouvait influencer cette condition.
Ses découvertes sont extrêmement intéressantes et peuvent aider ceux qui souffrent du mal des transports. Il note que les personnes qui tombaient malades bougeaient toujours, et parfois de manière étrange. Ils pourraient se tortiller, même s’ils étaient fermement attachés à une chaise ou à un mur, ou ils bougeraient la tête, les doigts et les pieds. Dans les tests où les étudiants n’étaient pas sécurisés et avaient la possibilité de bouger, ceux qui bougeaient commençaient toujours à présenter des symptômes traditionnels du mal des transports.
Cette découverte est fascinante car elle suggère que la combinaison du mouvement d’une personne et de sa perception visuelle peut être plus responsable du mal des transports que de la confusion œil/oreille. Une femme enceinte peut ajuster son corps plusieurs fois pour se sentir à l’aise pendant un voyage en voiture, tout comme une femme souffrant de crampes. Naturellement, on se promène sur des bateaux de croisière, ce qui suggère une incidence plus élevée de mal des transports parmi tous les groupes. Si les théories de Stoffregen sont justes, alors lutter contre cette condition, en particulier dans une voiture, peut signifier essayer de rester aussi immobile que possible.
La théorie de Stoffregen pourrait également expliquer pourquoi certains médicaments comme les antihistaminiques semblent aider. Une personne prenant de la méclizine ou du benadryl, par exemple, a tendance à être assez somnolente, ce qui pourrait calmer les mouvements agités. Les personnes aidées par des tranquillisants ont tendance à avoir une réaction similaire et peuvent ne pas ressentir le besoin de bouger.