Une personne agitée court en hurlant dans une église en criant Sanctuaire ! au sommet de leurs poumons. Ils se soustraient à la loi pour des raisons injustes ou justes, et pendant longtemps, la capacité de revendiquer cette sphère de sécurité a été reconnue par la plupart des pays. Bien sûr, dès qu’une personne quittait une église, la mise en sécurité prenait fin et tous les paris étaient ouverts.
Aujourd’hui, il y a quelques églises qui peuvent offrir une protection contre certaines lois sur une base limitée. Cela dépend en grande partie de l’église, du pays et d’une variété d’autres facteurs. Dans la plupart des cas, un prêtre, un ministre ou un évêque doit donner refuge au chercheur et cela peut être refusé.
En Angleterre, le roi Jacques Ier a spécifiquement rendu illégale la recherche d’un sanctuaire, mais étant donné son statut de chef d’église, d’anglicane et d’État, il avait bien le droit de le faire. C’est un peu flou dans les pays où la séparation de l’Église et de l’État est valorisée. Par exemple, ces derniers temps, certains objecteurs de conscience, comme les soldats qui ne voulaient pas faire la guerre en Irak et les immigrants illégaux qui risquent la déportation, ont demandé de l’aide ou hébergé des églises et l’ont reçue. La First United Method Church de Tacoma, dans l’État de Washington, a donné refuge à un tel officier et a fait une offre générale à d’autres militaires qui s’opposaient consciencieusement à la guerre en Irak, mais elle n’a été offerte que de manière limitée pour quelques nuits.
Il n’est pas nécessairement légal d’offrir un sanctuaire et en réalité, il s’agit d’un mépris spécifique de la loi aux États-Unis. Il y a eu des changements récents à cette loi qui permettent aux ministres qui offrent un sanctuaire de ne pas être poursuivis. Parfois, en dépit de la loi, une personne en violation de la loi reçoit un bref refuge dans une église et n’est pas appréhendée. Cela dépend en grande partie du type de crime commis. Un criminel violent, s’il ou elle se voit accorder un refuge dans une église, est susceptible d’être arrêté dans une église en raison du danger posé à la communauté.
Alors que chercher un endroit sûr dans une église est souvent associé au catholicisme, les catholiques romains, depuis 1983, ne l’offrent pas nécessairement et peuvent ne pas le défendre. De plus, dans de nombreuses églises de nombreuses confessions, il peut être difficile de trouver une église ouverte car beaucoup sont verrouillées lorsqu’elles ne sont pas utilisées afin d’éviter le vandalisme et le vol. De plus, les catholiques n’ont pas inventé le sanctuaire, comme beaucoup pourraient le penser à cause du Bossu de Notre-Dame de Victor Hugo.
Des religions beaucoup plus anciennes peuvent également avoir offert de brefs séjours aux personnes dans des temples ou des lieux de culte. C’est une idée plus ancienne que le christianisme, mais comme pour les temps modernes, elle peut ne pas toujours être honorée. Le plus souvent aujourd’hui, vous retrouverez l’idée de sanctuaire offerte à des personnes en danger d’expulsion.
Ce fut le cas d’Elvira Arellano, qui a cherché refuge auprès d’une église méthodiste aux États-Unis en 2006. Elle a été déportée en juillet 2007, laissant derrière elle son fils de sept ans qui, étant né aux États-Unis, est citoyen américain. Il existe malheureusement de nombreux cas où les lois sur l’immigration aux États-Unis ont conduit à des situations de déportation de parents alors que les enfants restent au pays, et c’est pourquoi certaines églises ont adopté une ligne dure en offrant un lieu de séjour temporaire aux parents. Dès qu’ils quittent l’église, cependant, toutes les lois religieuses qu’un État pourrait respecter, même si elles sont informelles, sont nulles et les gens peuvent être rapidement arrêtés.