Qu’est-ce qu’un informateur ?

Un informateur est une personne qui fournit des informations utiles sur des activités illégales aux forces de l’ordre et à d’autres organismes. Les agents chargés de l’application des lois peuvent placer des informateurs ou recruter des personnes au sein d’une organisation criminelle ou d’une communauté pour devenir des sources, en fonction de la situation et de leurs besoins. En échange de la fourniture d’informations, cette personne bénéficie d’une immunité contre les poursuites pour toute activité dans laquelle elle se livre alors qu’elle travaille pour les forces de l’ordre, et peut également bénéficier d’une clémence pour des crimes antérieurs. Connexe est l’informateur de la prison, une personne qui parle aux forces de l’ordre ou aux avocats d’autres prisonniers dans l’espoir d’une réduction de peine.

La pratique consistant à utiliser des informateurs est ancienne et parfois controversée. Les organismes d’application de la loi s’appuient sur des sources d’informations internes pour les enquêtes importantes. Souvent, les initiés peuvent permettre aux agents de jeter un filet plus large, en attrapant des personnes à la tête d’une organisation criminelle, ainsi que des agents de la rue. Les barons de la drogue, par exemple, traitent rarement au coin des rues. Poursuivre les trafiquants de rue ne résoudra pas un problème de drogue, tandis que trouver et emprisonner le chef de l’organisation coupe la tête de l’hydre, créant le chaos et la désorganisation.

Certains informateurs sont des agents d’application de la loi infiltrés qui entrent en couverture profonde avec une organisation. Ils recueillent des informations en participant à des activités quotidiennes et en jouant un rôle en tant que membre. Lorsqu’ils disposent de suffisamment de matériel, une explosion des forces de l’ordre peut se produire, des agents en uniforme arrêtant les membres du groupe et permettant à l’agent infiltré de reprendre ses fonctions normales. D’autres informateurs sont des recrues au sein d’une organisation. Les forces de l’ordre, en collaboration avec un procureur de district, peuvent promettre la clémence aux personnes s’ils acceptent de retourner dans une organisation et de transmettre des informations à ce sujet à la police.

Un informateur confidentiel aura un gestionnaire qui organise périodiquement une réunion pour débriefer et collecter des données. Ces réunions sont irrégulières pour éviter d’attirer l’attention. Une fois l’enquête terminée, l’informateur peut bénéficier d’une protection contre les représailles en plus du pardon pour les activités criminelles. En plus d’utiliser des personnes pour enquêter sur des activités clairement illégales comme le trafic de drogue et le crime organisé, les forces de l’ordre peuvent également s’appuyer sur des informateurs pour collecter des informations sur des organisations militantes, des églises et d’autres groupes qui ne font pas nécessairement quoi que ce soit d’illégal.

En milieu carcéral, l’informateur de la prison peut fournir des informations sur les personnes dans le but d’en recevoir un crédit lors des audiences de libération conditionnelle et de détermination de la peine. Ces informateurs ne sont pas des sources très fiables, car ils sont clairement incités à fournir tout ce qu’ils peuvent, y compris de faux documents.