Un accusé en attente de jugement qui est considéré comme susceptible de quitter la zone pour éviter les poursuites est considéré comme un risque de fuite. Il existe plusieurs façons pour un juge de déterminer cela, y compris les liens de cette personne avec la communauté et ses antécédents criminels. S’il est déterminé que la personne peut quitter la zone, un juge ne la libérera généralement qu’après avoir payé la caution. S’il est déterminé qu’il présente un risque probable de fuite, il ne peut pas être libéré avant d’avoir été jugé.
Chaque tribunal est différent et chaque accusé l’est aussi. Pour cette raison, déterminer si un défendeur présente un risque de fuite se fait au cas par cas. En règle générale, pour qu’un accusé soit considéré comme un risque de fuite, les procureurs doivent montrer qu’il n’a aucune raison de rester jusqu’au procès.
Un défendeur avec peu ou pas de liens avec la zone est considéré comme un plus grand risque de fuite. S’il ne travaille pas, ne vit pas ou n’a pas de famille dans la région ou la juridiction, il sera souvent considéré comme plus susceptible de fuir. La capacité et l’opportunité d’une personne de fuir jouent également un rôle dans cette détermination. Par exemple, les prévenus qui peuvent se déplacer facilement, ont les fonds nécessaires pour quitter l’État ou le pays et n’ont rien pour les retenir dans la zone sont souvent considérés comme très susceptibles de fuir.
Les antécédents criminels jouent également un rôle pour déterminer si une personne présente un risque de fuite. Les personnes récemment condamnées sont généralement considérées comme plus susceptibles de fuir. De plus, si un accusé ne s’est pas présenté à des dates de procès antérieures ou s’est enfui pour éviter des poursuites dans le passé, les tribunaux estimeront généralement qu’il existe une bonne possibilité qu’il ne se présente pas à nouveau.
L’accusation pénale spécifique et la quantité de preuves contre une personne sont également prises en compte. Les accusés faisant face à des accusations criminelles avec de longues peines ont plus de raisons de fuir la région que d’autres qui ont été accusés de délits. Ils auraient encore plus de raisons de fuir s’il y avait une abondance de preuves solides contre eux.
De nombreux contrevenants primaires qui sont accusés de délits sont souvent considérés comme présentant de faibles risques de fuite. Ces accusés sont généralement libérés sur leur propre engagement, ce qui signifie qu’ils sont libérés de bonne foi. Ils sont autorisés à quitter la garde des forces de l’ordre qui les détiennent, à condition qu’ils reviennent pour une future comparution devant le tribunal.
S’il est déterminé par le tribunal qu’une personne peut éventuellement fuir la région, un juge lui demandera généralement de payer une caution avant de pouvoir être libéré. Après avoir payé la caution, il peut alors partir. S’il ne se présente pas à leur procès, il perd l’argent qu’il a payé au tribunal, mais s’il se présente, il récupérera l’argent. La plupart des systèmes judiciaires exigent que les accusés paient une grosse somme d’argent pour s’assurer qu’ils reviennent pour leur comparution devant le tribunal. Les personnes ayant des antécédents de non-présentation au tribunal ou celles qui sont par ailleurs considérées comme très susceptibles de fuir se voient souvent refuser la possibilité de payer cette caution, et elles doivent rester en détention jusqu’à leur procès.