Dans le cadre de l’engagement des États-Unis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050, la ville de New York s’est efforcée d’améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments publics. Cependant, en 2012, des audits énergétiques ont révélé que certains des bâtiments les plus récents de la ville, dits verts – comme le 7 World Trade Center, qui a ouvert ses portes en 2006 – ont obtenu un score inférieur à celui de certains bâtiments beaucoup plus anciens, comme le Chrysler Building, qui ouvert en 1930. Le gratte-ciel de 52 étages du 7 World Trade Center détient une cote LEED Or pour une conception et une gestion respectueuses de l’environnement, mais lors de l’audit de 2012, le bâtiment n’a reçu qu’une cote de 74 sur la base des normes Energy Star de l’EPA. Un bâtiment doit obtenir un score d’au moins 75 pour être un bâtiment à haut rendement Energy Star. D’autre part, le Chrysler Building de style Art déco a obtenu un 84.
L’efficacité énergétique, en chiffres :
Les structures plus anciennes comme le Chrysler Building ont tendance à être de meilleures enveloppes thermiques, avec des murs plus épais, moins de fenêtres et moins de ventilation.
Tous les bâtiments plus anciens de New York n’ont pas obtenu de bons résultats en 2012. Le Seagram Building sur Park Avenue a obtenu un score de 3, principalement en raison de ses murs-rideaux en verre simple et de ses lumières fluorescentes.
Les 2 % les plus importants des plus grands bâtiments de la ville de New York représentent 45 % de l’énergie utilisée par tous les bâtiments de la ville.