Comment savoir si mon chien a des vers du c?ur ?

? la maison, apr?s avoir examin? si des soins pr?ventifs ont ?t? appliqu?s dans le pass?, l’observation de base est le meilleur moyen de savoir si un chien a des vers du c?ur. Un propri?taire peut parfois voir que son animal pr?sente des sympt?mes tels qu’une respiration laborieuse, de la fatigue et des douleurs articulaires, mais dans de nombreux cas, les animaux domestiques ne pr?sentent aucun sympt?me jusqu’? ce qu’il soit trop tard. Les v?t?rinaires sont essentiels pour fournir un diagnostic formel et d?finitif lorsqu’une personne soup?onne une infection par ces parasites, car ils peuvent effectuer divers tests pour confirmer la maladie. Les individus devraient rejeter les id?es fausses courantes selon lesquelles leurs chiens ne peuvent pas ?tre malades parce qu’ils sont des animaux ?? l’int?rieur? ou qu’ils ne vivent pas dans une zone connue pour la maladie.

Comprendre la maladie

Les vers du c?ur, ou Dirofilaria immitis, sont un parasite transport? par les moustiques. Les insectes les transmettent aux animaux, y compris les chiens, lorsqu’ils essaient de mordre pour se nourrir. Une fois que cela se produit, les larves commencent ? voyager ? travers les tissus corporels de l’h?te, finissant par se diriger vers le c?ur, les principaux vaisseaux sanguins et les poumons. L?, ils continuent de cro?tre et, s’ils ne sont pas trait?s, ils finissent par entra?ner une insuffisance cardiaque et la mort.

Pour approfondir un peu, le passage de ces parasites d’un animal ? l’autre commence lorsqu’un moustique pr?l?ve du sang d?j? infect? par des microfilaires, ou des b?b?s vers du c?ur. Ceux-ci muent deux fois, apr?s quoi ils peuvent se d?placer ? travers la salive du moustique vers un nouvel h?te. Une fois les larves transmises, elles continuent de cro?tre et de migrer, se transformant en adultes en six ? sept mois environ. Bien qu’un seul moustique d?j? infect? puisse piquer plus d’un chien d’un propri?taire, transmettant la maladie ? chaque animal, les chiens ne peuvent pas se la transmettre, car les microfilaires doivent initialement se d?velopper ? l’int?rieur de l’insecte. Pour cette m?me raison, il est ?galement extr?mement rare qu’un moustique non infect? pique un animal de compagnie infect?, vive la p?riode d’incubation du parasite, puis pique et transmette la maladie ? un deuxi?me animal de compagnie.

Soins pr?ventifs ant?rieurs

Parfois, les propri?taires et les v?t?rinaires peuvent tirer une premi?re conclusion quant ? savoir si un chien a des vers du c?ur en se demandant s’il a suivi un traitement de pr?vention recommand? par un v?t?rinaire. De nombreux v?t?rinaires prescrivent des m?dicaments sous forme de pilules mensuelles, mais ils sont ?galement disponibles sous forme de cr?mes topiques et d’injections. Si quelqu’un a appliqu? consciencieusement l’une de ces options au chien depuis sa naissance, une infection par le ver du c?ur est statistiquement improbable : elles sont efficaces 98% du temps. Le taux d’?chec de 2 %, cependant, n?cessite au moins d’envisager la possibilit? d’une infection si les sympt?mes sont compatibles avec la maladie.

Signes avant-coureurs d’infection

Souvent, un chien atteint de vers du c?ur ne pr?sente initialement aucun sympt?me, car il faut des mois pour que les larves nouvellement pr?sentes se d?veloppent, se d?placent dans le corps et deviennent des adultes se reproduisant pleinement. Au d?but, l’animal peut montrer une certaine fatigue pendant l’exercice ou d?velopper une toux, devenant facilement essouffl?, car les parasites endommagent les art?res, provoquant une inflammation et des blocages qui conduisent finalement ? une accumulation de liquide qui rend la respiration difficile. Il est parfois ?galement possible d’entendre des sons anormaux provenant des poumons.

Au fur et ? mesure que la maladie progresse, le syst?me immunitaire s’efforce de g?rer le probl?me, mais la r?ponse standard de l’inflammation, qui aide ? transporter des anticorps vers les zones bless?es, va trop loin, endommageant souvent les articulations et provoquant des probl?mes de fonction h?patique, oculaire et r?nale. Un chien ? ce stade peut ?galement perdre du poids. Dans certains cas, il s’?vanouira de mani?re inattendue et la mort survient g?n?ralement peu de temps apr?s, parfois en aussi peu qu’une journ?e.

Examen v?t?rinaire, tests et confirmation

Les professionnels peuvent g?n?ralement d?tecter ces infections en pr?levant des ?chantillons de sang et des radiographies standard. Les techniciens effectuant la premi?re option recherchent une prot?ine sp?cifique dont le ver du c?ur femelle se d?barrasse pendant la reproduction, et ils associent souvent cette enqu?te avec le test Modified Knotts, qui n?cessite qu’un professionnel fasse passer un ?chantillon de sang dans une centrifugeuse et l’examine ? la recherche de microfilaires. Les rayons X peuvent d?tecter une grande partie des l?sions cardiaques, art?rielles et pulmonaires qui se produisent initialement, permettant au v?t?rinaire et au propri?taire de voir ? quel point le probl?me est grave et de prendre des d?cisions sur la mani?re de proc?der au traitement.

D’autres tests peuvent ?galement confirmer qu’un chien est malade. L’animal peut subir des tests qui mesurent le fonctionnement de ses organes, par exemple, ou il peut effectuer un test d’effort cardiaque. Combin?es ? des analyses de sang, des radiographies et un examen physique g?n?ral, ces m?thodes d?tectent de nombreux cas de maladie, augmentant ainsi les chances de survie.

Traitement

Si les tests sont positifs, un v?t?rinaire traite g?n?ralement un cas de vers du c?ur avec du dichlorhydrate de m?larsomine, souvent vendu sous le nom d’Immiticide, qu’ils administrent par injection. Il peut avoir des effets secondaires graves, notamment des vomissements et de la fi?vre. Dans les cas tr?s graves o? un chien s’effondre, il peut choisir d’essayer d’?liminer autant de vers que possible avec une chirurgie jugulaire. Une garantie de succ?s n’est cependant pas possible, et souvent, m?me si l’op?ration ?limine les parasites, les dommages caus?s au corps de l’animal par la maladie sont g?n?ralement si graves qu’il en meurt. Les propri?taires sont souvent pr?ts ? essayer tout ce qu’ils peuvent pour aider leur animal de compagnie, mais beaucoup ne peuvent pas se permettre les d?penses suppl?mentaires d’une proc?dure que les v?t?rinaires savent ne pas aider, et parfois, ils pensent qu’il vaut mieux l’endormir pour lui ?viter des souffrances suppl?mentaires.

Consid?rations suppl?mentaires

Certains propri?taires pensent qu’ils peuvent ?valuer le risque de leur chien d’avoir des vers du c?ur selon qu’il s’agit d’un animal de compagnie ??int?rieur?? ou ??ext?rieur??, mais en r?alit?, o? il passe la plupart de son temps fait peu de diff?rence. Bien que les chiens qui vivent ? l’ext?rieur aient g?n?ralement plus de chances d’?tre infect?s et puissent ?tre consid?r?s comme ?tant plus ? risque, presque tous les chiens sortent ? un moment donn? et, par cons?quent, sont susceptibles d’?tre piqu?s par un moustique infect?. M?me les animaux qui restent ? l’int?rieur pendant de longues p?riodes peuvent ?tre piqu?s par des moustiques qui se frayent un chemin ? l’int?rieur.

Une autre consid?ration est que, comme le souligne Sheldon Rubin, qui a servi de 2007 ? 2010 en tant que pr?sident de l’American Heartworm Society, le probl?me s’?tend ? des r?gions o? il ?tait relativement rare dans le pass?. Cela est d? en grande partie aux am?liorations de l’irrigation, qui cr?ent des zones d’eau o? les moustiques peuvent se reproduire m?me dans les climats arides. Rubin met en garde les propri?taires de ne pas penser que leurs animaux de compagnie vont bien simplement parce que leur r?gion avait auparavant la r?putation d’?tre exempte de probl?me.