Le réemploi est un statut dans lequel une personne qui était auparavant employée est autorisée à revenir pour un deuxième cycle d’emploi. Dans la plupart des cas, ce deuxième tour nécessitera l’élaboration d’un nouveau contrat d’employé qui remplace l’original. La plupart des entreprises et autres organisations qui embauchent des employés ont des directives spécifiques qui s’appliquent au processus de réemploi, avec des réglementations locales et nationales concernant l’admissibilité à l’emploi aidant à façonner la forme et la portée de ces processus.
Le terme est appliqué dans un certain nombre de scénarios différents, souvent basés sur la coutume locale. Dans certaines industries, le réemploi se produit lorsqu’une personne qui a été mise à pied de son poste d’origine est rappelée au service actif par l’employeur. Lorsque c’est le cas, la durée de la période de mise à pied est généralement sans conséquence. Même si le salarié est licencié pour une période de cinq ans, le rappel à l’activité est toujours perçu comme un réemploi plutôt que comme une nouvelle embauche.
Le plus souvent, le réemploi implique l’embauche d’une personne qui était autrefois un employé, mais qui a quitté l’organisation pour une raison quelconque. La raison de la dissolution initiale de la relation de travail peut être due à la démission de l’employé ou au fait que l’entreprise a pris des mesures pour mettre fin à la durée de l’emploi en licenciant l’employé en raison de ses actions au travail. Un employé peut également être licencié en raison de compressions de la main-d’œuvre qui entraînent la suppression de son poste.
Afin de déterminer l’admissibilité au réemploi, un employeur examinera souvent les antécédents de travail de la personne, y compris les raisons pour lesquelles cette personne a quitté l’entreprise à l’origine. Dans les situations où le dossier de travail indique une durée de service favorable et où l’employé est parti en bons termes, les chances de réemploi sont généralement assez bonnes. Si l’historique de travail antérieur est considéré comme inférieur à la moyenne, entraînant la cessation de l’emploi par l’employeur, les possibilités de réemploi sont considérablement moindres.
En fonction des lois locales et des politiques et procédures d’emploi, il y a de fortes chances que le processus de réemploi nécessite que l’employé révise et signe un nouveau contrat de travail. Le salarié réembauché est également susceptible d’être invité à présenter une nouvelle pièce d’identité pour son dossier de salarié, ainsi que de nouvelles fiches fiscales fournissant à l’employeur les données nécessaires au bon calcul de la retenue à la source. Il y a aussi généralement une période au cours de laquelle l’employé réembauché est informé de tout changement de politique ou de procédure qui peut s’appliquer depuis l’emploi précédent. Certaines entreprises peuvent exiger que l’employé assiste à des séances d’orientation avec les nouveaux employés qui se joignent à l’entreprise.