La zone de libre-échange de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) est un accord entre un groupe de pays d’Asie du Sud-Est visant à limiter les barrières commerciales entre les pays membres. Ceci est conçu pour promouvoir le libre échange du commerce entre ces nations pour renforcer leur position sur le marché mondial tout en attirant l’attention des entreprises qui peuvent être intéressées par les investissements directs étrangers. En plus de la zone de libre-échange originale de l’ASEAN, les pays membres de l’ASEAN ont également négocié des accords de libre-échange avec des pays voisins comme la Chine.
La proposition initiale de zone de libre-échange de l’ASEAN a été élaborée en 1992 et en 2003, l’accord a été mis en œuvre. Dix pays ont fini par rejoindre la zone de libre-échange de l’ASEAN : Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Vietnam, Philippines, Singapour et Thaïlande. Ces pays membres conviennent de limiter ou de supprimer les tarifs et autres barrières commerciales qui interfèrent avec le commerce entre les pays membres.
Au sein de la zone de libre-échange de l’ANASE, les pays sont essentiellement autorisés à déplacer des marchandises sans payer de droits. Cela facilite la libre circulation des échanges à travers les frontières et présente des avantages pour tous les pays membres. Des accords similaires ont été conclus dans d’autres régions du monde, comme l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). De tels accords favorisent le commerce entre les nations, améliorent toutes les économies membres et aident également les nations à établir une meilleure assise dans la communauté commerciale internationale.
La création de zones de libre-échange comme celle développée par l’ASEAN est parfois critiquée, les pays membres étant accusés d’avoir un avantage injuste. Il est moins cher d’importer des marchandises des pays membres et d’exporter des marchandises vers les pays membres, ce qui désavantage les non-membres car pour être compétitifs, ils doivent baisser les prix de leurs produits. De tels accords ont également été critiqués au motif qu’ils ont tendance à profiter de manière disproportionnée à des pays membres spécifiques.
La Chine a conclu un accord de libre-échange avec l’ASEAN qui a été mis en œuvre en 2010, et des pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont également exprimé leur intérêt à développer de meilleures relations commerciales avec les pays membres de l’ASEAN. La rédaction d’une politique commerciale peut prendre des mois, des années et des décennies à mettre en œuvre, comme l’illustre le fait que la zone de libre-échange de l’ASEAN a été conclue en 1992 et n’est entrée en vigueur qu’après 11 ans. La patience des négociateurs est importante, car il existe un certain nombre d’étapes critiques où les accords peuvent s’effondrer, annuler le travail précédent et obliger les gens à tout recommencer.