Quels sont les différents types de conditionnement d’endurance ?

Le conditionnement d’endurance peut aider un athlète à développer et à maintenir son endurance ainsi que ses performances musculaires à long terme pour son sport particulier. Il est courant dans les sports qui obligent les participants à courir ou à bouger pendant de longues périodes, ou à maintenir des positions de tension pendant de longues périodes. Le conditionnement d’endurance commence généralement par un entraînement par intervalles, ce qui signifie que l’athlète participera à des périodes courtes à moyennes d’activité intense avec de courts repos entre les deux. Ce type d’entraînement apprend aux muscles, aux poumons et au cœur à se préparer à un effort intense sans les endommager.

Des activités courtes et de haute intensité couplées à des repos moyens à longs aident à développer la vitesse ainsi que l’endurance de vitesse. Ce conditionnement est utile pour les coureurs de fond, les sprinteurs et les participants à des sports comme le hockey sur glace ou le football. Un tel conditionnement d’endurance entraîne une accumulation d’acide lactique plus faible, mais aucune amélioration réelle du VO2 max. Les périodes de repos plus longues permettent aux muscles de récupérer de manière appropriée, les préservant pour une autre activité physique intense.

L’inverse est vrai pour le conditionnement d’endurance aérobie. Des périodes de repos plus courtes entre une activité physique intense peuvent améliorer le VO2 max, ou la quantité maximale d’oxygène que le corps peut utiliser pendant une activité physique intense. Le VO2 max est important pour les activités physiques soutenues telles que la course à pied ou le cyclisme sur de longues distances, et il est important d’entraîner le corps à absorber plus d’oxygène qui peut atteindre les muscles pour améliorer les performances.

Les programmes de conditionnement d’endurance varient d’un sport à l’autre et des objectifs d’un athlète à ceux d’un autre. Les athlètes participant à des sports tels que le tennis participeront à un conditionnement qui met l’accent sur le sprint, la rapidité latérale et les mouvements musculaires soutenus. Un tel programme peut impliquer de sprinter à travers une salle de sport ou un court de tennis à une vitesse presque maximale, puis de courir légèrement pendant une minute ou deux avant de répéter le processus. Un nageur peut nager deux tours rapides et intenses, puis se reposer et nager lentement pendant un ou deux tours pour développer l’endurance des épaules, des bras, du dos et des jambes. Les cyclistes trouvent généralement une longue colline à gravir; ils grimperont à pleine vitesse ou presque pendant plusieurs minutes, puis se reposeront pendant une minute, puis recommenceront.

Le seuil de lactate peut également affecter l’endurance, de sorte que l’entraînement au seuil de lactate est courant pour le conditionnement d’endurance. Le seuil de lactate est essentiellement la quantité d’exercice qu’un athlète peut faire avant que les niveaux de lactate ne soient trop élevés pour que les muscles fonctionnent efficacement. Les crampes et les tiraillements le lendemain d’une activité physique sont tous deux des signes d’accumulation de lactate, et certaines routines d’exercices sont conçues pour augmenter le seuil de lactate d’un athlète afin qu’il puisse continuer à utiliser les muscles aussi longtemps que possible avant d’avoir des crampes, des raideurs ou des déchirures se produit.