Qu’est-ce qu’un actionnaire minoritaire?

Un actionnaire minoritaire est un investisseur qui détient moins qu’une participation majoritaire dans une entreprise donnée. Cette condition peut être due au nombre d’actions détenues par l’investisseur ou au type d’actions détenues. Dans les deux cas, l’actionnaire minoritaire n’a pas suffisamment d’influence pour avoir un impact sur la direction de la société qui émet les actions sans le soutien des autres actionnaires.

L’exemple le plus courant d’un actionnaire minoritaire est celui qui détient des actions donnant droit de vote, mais qui ne possède pas suffisamment de ces actions pour contrôler l’entreprise. En règle générale, la société reste le plus grand détenteur des actions, gardant au moins 51% des actions disponibles sous le contrôle de la société émettrice. Cela signifie que si l’actionnaire minoritaire peut contrôler un nombre substantiel d’actions, il ne suffit jamais à avoir le dernier mot sur ce qui se passe avec l’entreprise.

Il existe des situations où le pourcentage d’intérêt dans l’entreprise n’est pas le seul facteur de création du statut d’actionnaire minoritaire. Si les actions détenues ne confèrent pas à l’investisseur le droit de vote, l’actionnaire n’est pas en mesure d’influencer le mouvement de l’entreprise. Lorsque c’est le cas, la seule véritable option est de suivre les décisions prises par les actionnaires qui ont le droit de vote, ou de vendre les actions et de rechercher des opportunités d’investissement ailleurs.

Dans la plupart des pays, il existe des réglementations qui protègent au moins partiellement les intérêts de l’actionnaire minoritaire. Ces lois aident à minimiser la possibilité pour les actionnaires majoritaires d’employer des stratégies ou de prendre des décisions qui profitent de manière flagrante à la majorité au détriment des actionnaires avec une participation plus petite. Même dans ce contexte, il est possible que les investisseurs majoritaires utilisent les lacunes de ces lois. Il est également possible que les termes et dispositions figurant dans les documents constitutifs de la société puissent être utilisés pour prendre des décisions qui, à première vue, ne semblent pas nuire aux intérêts de l’actionnaire minoritaire, mais qui, à long terme, peuvent limiter son ou ses son retour. Pour cette raison, les investisseurs doivent examiner de près quels droits et privilèges sont accordés dans le cadre de l’achat d’actions, et quel type de protection est fourni en vertu des réglementations commerciales en vigueur et des documents fondateurs de la société en question.