L’Institut national de la santé et l’Agence pour les substances toxiques et le registre des maladies conviennent qu’il n’existe pas encore de preuves solides d’un lien positif entre le cancer du côlon et l’exposition à l’amiante. De nombreuses études ont établi un lien entre l’inhalation d’amiante et le cancer du poumon, mais aucune étude aussi répandue n’a prouvé que l’inhalation ou l’ingestion d’amiante provoque des cancers gastro-intestinaux, comme le cancer de l’estomac ou du côlon. De petites études rétrospectives où les travailleurs de l’amiante avaient une probabilité accrue de mourir d’un cancer du côlon ne fournissent qu’un début pour explorer le lien entre le matériau de construction populaire et les tumeurs cancéreuses.
Les principales études citées pour susciter l’inquiétude des citoyens face à l’exposition à l’amiante ont porté sur les salariés régulièrement exposés à l’amiante, tels que les installateurs d’isolants et les fabricants de dalles de plafond acoustiques en amiante. Deux études différentes, représentant près de 20,000 1.5 employés, ont montré qu’ils étaient XNUMX fois plus susceptibles qu’un non-employé de mourir d’un cancer collectéral ou gastro-intestinal. Cependant, ces études sont encore relativement petites et n’établissent pas de lien de causalité entre l’amiante et ces cas de cancer. D’autres petites études qui ont examiné l’exposition des personnes par l’eau potable ont montré un danger statistiquement insignifiant qui pourrait être mieux expliqué par des risques de cancer établis comme le tabagisme.
Une autre raison de douter d’un lien entre le cancer du côlon et l’amiante est qu’une exposition accrue ne semble pas augmenter le risque. Par exemple, dans le cas du cancer du poumon, plus une personne est exposée longtemps à l’amiante, plus elle est susceptible de développer un cancer du poumon. Cette relation n’est pas vraie pour le côlon ou d’autres cancers gastro-intestinaux. De plus, des scientifiques ont étudié l’ingestion orale d’amiante chez les animaux. Dans ces expériences, ils n’ont trouvé aucune méthode biologique par laquelle l’amiante a encouragé la croissance cancéreuse. Comme pour de nombreux facteurs environnementaux dans les maladies incurables comme le cancer, des preuves supplémentaires provenant d’études prospectives de la population générale sont nécessaires pour établir un lien entre le cancer du côlon et l’amiante.