Une petite vessie est le nom parfois donné à un sentiment d’extrême urgence d’uriner, ou à une incapacité à contrôler la vessie. Ces sensations peuvent être le résultat de contractions musculaires involontaires résultant d’un problème ou d’une maladie affectant l’organe. Ce problème peut être corrigé en visitant un médecin qualifié et en commençant un régime de médicaments, d’exercices et un régime correctif.
En termes de taille, aucune vessie n’est physiquement plus petite qu’une autre. Les muscles de cet organe sont capables de se dilater et de se contracter pour contenir diverses quantités de liquide, et la plupart des gens peuvent retenir relativement la même quantité d’urine avant d’avoir besoin d’aller aux toilettes. Lorsque l’organe est rempli à pleine capacité, un individu a généralement un sentiment d’urgence pour se soulager. S’il ignore cette sensation, les muscles se dilatent et l’urgence disparaît temporairement.
Une personne peut croire qu’elle a une petite vessie si elle ressent constamment le besoin d’aller aux toilettes ou s’aperçoit qu’elle ne peut pas la retenir à certains moments. Cette situation est souvent désignée par les médecins comme une vessie hyperactive et une incontinence. La capacité de la vessie à retenir le liquide peut être diminuée par une variété de facteurs qui sont souvent traitables avec des médicaments, des exercices qui ciblent les voies urinaires inférieures et parfois une intervention chirurgicale.
Les spasmes musculaires sont l’une des causes d’une hyperactivité ou d’une sensation de petite vessie. Cet organe fonctionne grâce aux mouvements du muscle sphincter et du muscle détrusor, qui reçoivent tous deux des signaux du cortex cérébral. Le sphincter retient le liquide lorsqu’il se contracte et libère du liquide en se relaxant. Le détrusor tapisse la paroi interne de la vessie, se détend pour lui permettre de se remplir d’urine et se contracte pour la forcer à sortir du corps. Ces muscles peuvent contracter des spasmes à des moments inappropriés, provoquant des fuites, ou le cerveau peut ne pas recevoir les signaux appropriés lui faisant savoir que le corps a besoin de se soulager en raison d’un problème neurologique.
Le cancer de la vessie, l’inflammation, les calculs et les infections sont parmi les causes les plus courantes de spasmes musculaires involontaires des voies urinaires. Le cancer de la vessie est la croissance d’une tumeur à l’intérieur de l’organe, ce qui réduit considérablement sa capacité à retenir l’urine, entraînant une sensation de petite vessie. Les calculs vésicaux résultent de la cristallisation de certains minéraux dans l’urine et peuvent à la fois occuper de la place dans la vessie et bloquer le passage de l’urine hors du corps. L’inflammation et l’infection provoquent l’irritation des tissus de l’organe, augmentant le sentiment de besoin de soulager la vessie, et peuvent également s’accompagner de douleurs pendant la miction.
Un petit problème de vessie peut être corrigé avec des médicaments, des exercices et un régime alimentaire modifié. Les ratés des signaux nerveux dans le cerveau qui indiquent aux muscles de la vessie de se contracter au mauvais moment peuvent être ciblés par les médicaments anticholinergiques. Les exercices de Kegel sont souvent utiles aux femmes souffrant d’incontinence, car ils apprennent au cerveau à améliorer son contrôle sur le sphincter et à augmenter son tonus musculaire général et sa capacité à retenir les liquides. Les hommes qui ont passé plusieurs calculs vésicaux peuvent être invités à augmenter leur consommation d’eau pour diluer leur urine et diminuer toute source de calcium dans leur alimentation, qui est une source courante de calcification. Dans certaines circonstances particulières, une intervention chirurgicale peut être nécessaire en dernier recours pour réparer tout dommage qui ne peut être amélioré avec d’autres formes de traitement.