Quelles sont les causes les plus courantes d’une démarche instable ?

Il existe un certain nombre de causes de la démarche instable, également connue sous le nom de démarche anormale. Les causes d’une démarche instable peuvent inclure un traumatisme de la colonne vertébrale ou du système nerveux central, un abus d’alcool à long terme et une intoxication au manganèse ou au monoxyde de carbone. Certaines maladies, notamment la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et le syndrome de Guillain-Barré, peuvent provoquer une démarche instable ou anormale. On considère généralement qu’il existe au moins six types différents de problèmes de marche, chacun ayant ses propres caractéristiques distinctes. Les caractéristiques d’une démarche anormale peuvent changer, en fonction des causes de troubles de la marche d’un individu à l’autre.

Les problèmes de marche sont fréquents, en particulier chez les personnes âgées et celles souffrant de divers problèmes de santé. Les personnes âgées peuvent être les plus à risque de développer des problèmes de marche, car l’équilibre, la stabilité et la flexibilité diminuent souvent naturellement avec l’âge. Bon nombre des troubles de la démarche observés chez les personnes âgées peuvent résulter de tentatives inconscientes de modifier la démarche afin d’obtenir un meilleur équilibre et une plus grande stabilité lors de la marche. Les autres personnes à risque de troubles de la marche comprennent les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, du syndrome de Guillain-Barré, de dystrophie musculaire et de dysplasie congénitale de la hanche. Les personnes souffrant de maladies ou de traumatismes affectant les muscles, les articulations ou le système nerveux central peuvent également présenter un risque accru de troubles de la marche.

Toutes les causes de la marche instable ne sont pas graves. Les douleurs musculaires, les attelles de tibia, les callosités, les cors et les ongles incarnés peuvent tous contribuer à une démarche instable. Même des chaussures inconfortablement ajustées peuvent entraîner des anomalies de la démarche.

Les différents types de démarche instable peuvent être assez distincts dans leurs caractéristiques et leurs causes, à tel point qu’ils ont été classés. La démarche steppage, par exemple, est généralement marquée par un pied pendant qui permet aux orteils de traîner le sol. La démarche en ciseaux, que l’on retrouve souvent chez les patients atteints de paralysie cérébrale, donne au marcheur une apparence quelque peu accroupie et permet aux membres supérieurs de s’emboîter ou de se croiser à la manière de ciseaux.

La démarche dandinante est souvent décrite comme un canard en apparence, tandis que la démarche spastique peut amener le marcheur à se déplacer avec raideur et à traîner les pieds. La démarche propulsive, souvent observée chez les personnes touchées par une intoxication au monoxyde de carbone, une intoxication au manganèse, la maladie de Parkinson ou certains effets secondaires des médicaments sur ordonnance, laisse généralement le marcheur voûté et inflexible, la tête penchée de manière chronique. Un sixième type de démarche, la démarche ataxique, résulte généralement de lésions cérébrales, éventuellement d’un accident vasculaire cérébral, d’un alcoolisme à long terme, d’une neuropathie diabétique ou de l’utilisation de certains médicaments sur ordonnance, tels que ceux prescrits pour traiter les crises.

Le traitement de la démarche instable dépend souvent en grande partie de sa cause. Les blessures aux muscles ou aux articulations, ou des affections telles que l’arthrite qui affectent les muscles ou les articulations, peuvent entraîner une démarche instable, mais les problèmes de marche s’améliorent généralement lorsque la maladie sous-jacente est traitée ou résolue. La physiothérapie peut aider à améliorer les anomalies de la démarche chez les personnes souffrant de maladies chroniques qui ne peuvent être complètement résolues.