L’enroulement filamentaire est une technique utilisée pour fabriquer des matériaux composites, qui sont des matériaux fabriqués à partir de deux ou plusieurs substances physiquement et chimiquement différentes. Les filaments sont enroulés autour d’une forme de moule appelée moule mâle ou mandrin. Les filaments les plus couramment utilisés dans ce processus sont les fibres de verre, de carbone et d’aramide. Cette technique est particulièrement importante pour les produits des secteurs aéronautique et industriel.
En tant que procédure hautement automatisée, le processus d’enroulement filamentaire est normalement précis et exact dans ses mesures. Le matériau fibreux est trempé dans un bain de résine et recouvert de réactifs de poids moléculaire faible à moyen. La fibre est ensuite rassemblée à partir de bobines cylindriques et enroulée autour du mandrin. Au fur et à mesure que le matériau est enroulé, de la résine époxy, de l’époxy ou une résine polyester est versée dessus de manière uniforme.
Il est extrêmement important que le mandrin soit fermement maintenu dans la machine d’enroulement filamentaire. Cela aide le mandrin à être enroulé plus précisément et les filaments à être placés dans le bon motif, en fonction de l’application finale. Des programmes informatiques spécialisés sont généralement utilisés pour contrôler ce processus précis.
Une fois que tous les filaments ont été tournés autour du mandrin, le composite recouvert de résine est durci par chauffage dans un four informatisé. La chaleur durcit la fibre et facilite le retrait du nouveau composant de la forme du mandrin. Le composant est soigneusement extrait à l’aide d’une machine qui maintient la structure du mandrin et du composant. Après extraction, la nouvelle structure fibreuse composite est prête à être traitée et utilisée.
La disposition des filaments est cruciale pour la constitution du produit final. Un motif à angle élevé de pose des fibres encourage une plus grande résistance à l’écrasement du matériau. La résistance à l’écrasement fait référence à la quantité de force de compression requise pour casser ou rompre un matériau. La disposition des fibres selon un motif à angle faible améliore la résistance à la traction du matériau. La résistance à la traction est la quantité de contrainte qu’un matériau peut supporter lorsqu’il est tiré ou étiré avant de se déchirer ou de se casser.
Un rapport résistance/poids élevé dans la structure des composants est le résultat de la rigueur du processus d’enroulement filamentaire. Cette structure finale est capable de résister à de nombreuses pressions et contraintes, qu’elle soit en forme d’hélice, de sphère ou de cylindre. Pour cette raison, les structures composites réalisées à partir de ce procédé sont très prisées dans l’industrie. Ces composants sont utilisés comme récipients sous pression, corps d’avion, poteaux électriques, tuyaux et bien plus encore.