Le principe de raison suffisante stipule fondamentalement que toutes les choses qui existent ou se produisent ont une cause profonde. Cette cause peut être soit externe – par exemple, un ballon volant dans les airs parce qu’un pied l’a botté – soit interne, comme avec une personne qui frappe le ballon parce qu’elle en tire du plaisir. Le principe est apparu pour la première fois sous une forme ou une autre dans les travaux de Parménide, mais le terme a été inventé par Gottfried Leibniz, qui est également le plus connu pour cette idée. Leibniz a dit que toute vérité est vérité parce que soit sa négation implique une contradiction, soit parce qu’elle est pour le mieux.
Une compréhension de base du principe de raison suffisante est que toutes les choses ont une cause profonde ou une raison d’être. Essentiellement, c’est l’équivalent logique de dire que rien ne vient de rien. Si un homme saute d’un gratte-ciel, il ne suffit pas de supposer que cela vient de se produire ; il doit y avoir une cause quelque part. Cette cause peut être un facteur externe ou un facteur interne.
Un facteur externe vient d’autre chose que la chose elle-même. Par exemple, si l’homme saute d’un gratte-ciel, il peut le faire parce qu’il a été menacé de torture par un ravisseur s’il ne sautait pas. La raison pour laquelle tout tombe vers la terre est que toute la matière de l’univers est attirée les unes vers les autres et que les choses plus grandes ont une plus grande attraction gravitationnelle. Ce principe vise à expliquer tous les événements arbitraires – apparemment non planifiés – par l’idée qu’il y a une raison suffisante derrière eux.
Les facteurs internes sont souvent plus difficiles à déterminer, mais ce sont essentiellement des raisons qui viennent de l’intérieur de l’agent d’une action particulière. Par exemple, l’homme peut sauter d’un gratte-ciel parce qu’il a déterminé que l’existence n’a pas de but définitif et qu’il ne s’amuse pas. Le principe de raison suffisante implique qu’il n’y a pas de choses ou d’événements inexplicables.
Leibniz, le philosophe le plus célèbre pour le principe de raison suffisante, a dit que toutes les vérités dépendent de l’un des deux principes. Le principe de contradiction stipule qu’il doit y avoir une certaine vérité si la négation d’une idée ou d’un événement précipite une contradiction. Par exemple, Leibniz a définitivement existé ou n’a pas existé – il n’aurait pas pu faire les deux, donc l’un doit être la vérité. Leibniz a identifié le deuxième principe comme le principe du meilleur, qui stipule que tout ce qui est vrai l’est parce que c’est pour le mieux.