L’encéphalopathie traumatique chronique (CTE), également connue sous le nom de démence pugilistique (DP), est une maladie du cerveau qui affecte principalement les boxeurs de longue date. Cela explique pourquoi l’encéphalopathie traumatique chronique est également appelée démence du boxeur, syndrome de punch-drunk ou punchy, encéphalopathie traumatique du boxeur, encéphalopathie chronique du boxeur et lésion cérébrale traumatique chronique associée à la boxe. Les symptômes typiques de ce trouble cérébral comprennent le parkinsonisme et la démence. Il est théorisé que l’exposition du cerveau aux coups répétitifs de la boxe prédispose une personne à une lésion cérébrale traumatique, qui à son tour pourrait conduire à une encéphalopathie traumatique chronique. Les personnes pratiquant d’autres sports qui augmentent le risque de commotions cérébrales, tels que le football, la lutte, le hockey et d’autres sports de contact, sont également prédisposées à contracter la CTE.
Initialement décrite en 1928 chez les boxeurs, la démence pugilistique provoque de la confusion, un ralentissement des mouvements, des tremblements et des problèmes d’élocution. La démence fait référence à la perte de la fonction cognitive, tandis que pugilistica est dérivé du mot latin pugil, qui signifie boxeur. En 1996, le terme plus englobant encéphalopathie traumatique chronique a été utilisé et est devenu le terme médical préféré pour le trouble. L’encéphalopathie traumatique chronique est définie comme une maladie cérébrale dégénérative qui se traduit par des symptômes similaires à ceux de la maladie d’Alzheimer (MA). La MA, cependant, n’a pas de cause établie, alors que l’encéphalopathie traumatique chronique a une relation temporelle avec des traumatismes cérébraux répétés.
On ne sait pas encore complètement comment l’encéphalopathie traumatique chronique donne naissance à ses symptômes. Lors de lésions cérébrales répétées dues à un traumatisme, des neurones peuvent être perdus et le parenchyme cérébral peut devenir cicatriciel. Lorsque le cerveau des personnes atteintes de cette maladie est examiné, les résultats incluront très probablement la collecte d’une protéine anormale appelée tau, entraînant une perturbation de la fonction cérébrale. Le cerveau des patients atteints de démence pugilistica présente des enchevêtrements neurofibrillaires similaires à ceux de la maladie d’Alzheimer, mais à des endroits différents dans le cerveau. D’autres découvertes grâce à des études macroscopiques et histologiques incluent l’hydrocéphalie ou l’élargissement des espaces appelés ventricules dans le cerveau, des lésions axonales diffuses et des lésions cérébelleuses.
La recherche montre que les symptômes de ce trouble cérébral commencent environ 6 à 40 ans après le début de la carrière de boxeur d’une personne. Le début moyen est d’environ 16 ans après le début de la carrière de boxeur. Il est postulé que 15 à 20% des boxeurs peuvent souffrir de CTE. Les symptômes typiques comprennent une perte de mémoire, des troubles de l’attention et de la concentration, une désorientation, une confusion, des maux de tête, des étourdissements et une surdité. D’autres symptômes incluent un manque de perspicacité et un manque de jugement, des mouvements ralentis, des troubles de la parole, des vertiges et des tremblements.
Il n’y a toujours pas de test disponible pour diagnostiquer l’encéphalopathie traumatique chronique. Le diagnostic réel de CTE n’est donné que lors d’un examen microscopique du cerveau lors d’une autopsie. Les personnes qui courent un risque accru de contracter cette maladie comprennent celles qui font carrière dans la boxe, le football, la lutte, le football et d’autres sports de contact qui ont régulièrement un impact sur le cerveau. Les autres personnes à risque accru sont les victimes de violence domestique, les headbangers et les épileptiques.