L’interventionnisme définit les pratiques médicales qui prolongent ou améliorent la qualité de vie d’un patient. Le terme pourrait impliquer le traitement de la maladie par la chirurgie, la rééducation, la pose d’une prothèse, la thérapie génique et la greffe d’organe. L’interventionnisme suscite la controverse lorsqu’il fait référence à l’allongement de la vie des patients en phase terminale et au sauvetage des prématurés susceptibles de souffrir de multiples handicaps. Certains critiques affirment que le déclenchement du travail et les accouchements par césarienne représentent une forme inutile d’interventionnisme dans certains cas.
La réanimation cardiorespiratoire (RCR) est une forme d’interventionnisme qui pourrait sauver des vies après une crise cardiaque. La RCR peut restaurer le rythme cardiaque et la respiration après l’arrêt de ces fonctions, si elle est commencée dans les cinq à 10 minutes. L’utilisation de cette procédure sur des patients atteints de maladies mortelles pourrait prolonger la vie, mais pourrait également prolonger la souffrance et la douleur.
L’utilisation d’un ventilateur représente une autre forme d’intervention médicale entachée de controverse. Cet appareil respiratoire peut prendre complètement en charge la respiration ou aider un patient qui a du mal à respirer. Un ventilateur peut effectuer une respiration artificielle pendant de courtes périodes, comme pendant une intervention chirurgicale, ou de manière continue. Sans ventilation chez les patients en phase terminale, la respiration s’affaiblit et s’arrête naturellement.
L’interventionnisme peut également faire référence à la nutrition et à l’hydratation chez les patients incapables de manger ou de boire normalement. Il peut s’agir d’une sonde d’alimentation ou de liquides intraveineux lorsqu’une maladie ou une blessure empêche d’avaler. Sans fluides, un patient devient généralement confus par manque de nutriments et meurt en quelques semaines. Une intervention nutritionnelle peut prolonger la vie, mais peut également provoquer une accumulation de liquide dans les tissus.
La dialyse pour traiter les reins non fonctionnels est une autre forme d’interventionnisme médical. Une machine peut éliminer les déchets habituellement manipulés par les reins. Sans dialyse, les toxines pourraient s’accumuler et endommager d’autres organes. Cela conduit généralement à une insuffisance cardiaque et à la mort.
Les progrès de la science médicale ont conduit à l’interventionnisme avec les nourrissons prématurés nés dès 23 semaines de gestation et pesant un peu plus de 1 livre (environ 0.45 kilogramme). Les bébés nés entre 23 et 28 semaines de grossesse peuvent naître avec des poumons sous-développés, des troubles cardiaques et des lésions cérébrales. Beaucoup de ces bébés meurent peu de temps après la naissance et ont suscité des discussions sur les procédures qui retardent la mort. Ceux qui vivent peuvent souffrir de divers handicaps et handicaps.
L’intervention à l’accouchement définit une autre forme d’interventionnisme. Certains médecins utilisent des médicaments pour provoquer des contractions du travail chez les patients en retard. Ils pourraient également accoucher de nourrissons par césarienne, ce qui représente une intervention chirurgicale majeure. Les critiques de ces formes d’interventions soulignent que la recherche montre que ces actions ne procurent aucun avantage pour la santé des nourrissons. Ils croient que ces interventions sont basées davantage sur la commodité que sur la nécessité médicale dans certains cas.