Pourquoi le trou dans l’ozone au-dessus de l’Antarctique?

L’ozone est un gaz naturel ? l’?tat de traces dans l’atmosph?re terrestre. Dans la basse atmosph?re, l’ozone aide ? pi?ger la chaleur pour garder la terre au chaud. Dans la haute atmosph?re, il joue un r?le encore plus important en filtrant les rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil. La surexposition aux rayons UV d?truit les cellules de la peau, provoque le cancer et la cataracte et peut entra?ner une d?g?n?rescence maculaire. Sans une couche d’ozone protectrice, il n’y aurait pas de vie sur terre telle que nous la connaissons. Pour cette raison, les scientifiques et les ?cologistes du monde entier ?taient extr?mement inquiets de d?couvrir un grand trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique.

Les compos?s chlorofluorocarbon?s (CFC) artificiels, le chlore et le brome sont attribu?s ? la cr?ation du trou dans l’ozone. Les CFC, utilis?s dans les produits en a?rosol, les climatiseurs et les unit?s de r?frig?ration, ont ?t? interdits dans 108 pays dans les ann?es 1980 ; cependant, ils continuent d’?tre rejet?s dans l’atmosph?re par des produits plus anciens encore utilis?s. De plus, les experts estiment qu’environ la moiti? du brome dans l’atmosph?re est d’origine humaine, ainsi que la quasi-totalit? du chlore.

Les CFC montent dans l’atmosph?re et, par exposition ? d’autres compos?s, au froid extr?me et ? la lumi?re du soleil, se transforment en atomes de chlore. Les atomes de chlore transforment les mol?cules d’ozone en oxyg?ne. Le probl?me ici est que l’oxyg?ne, bien qu’il soit bon ? respirer dans la basse atmosph?re, ne filtre pas les rayons UV. Les CFC ??ouvrent effectivement une fen?tre?? dans notre atmosph?re protectrice. Cette fen?tre dans l’ozone se construit au-dessus de l’Antarctique.

Cette r?gion ?loign?e peut sembler un endroit ?trange pour un trou dans la couche d’ozone. L’Antarctique est inhabit? par des ?tres humains permanents et reste vierge. Pourquoi le trou n’est-il pas au-dessus des zones tr?s peupl?es o? les CFC et autres ?missions de gaz ? effet de serre sont connus pour ?tre ?lev?s ? Il s’av?re que la r?ponse a ? voir avec la rotation de la Terre et d’autres facteurs climatologiques.

Premi?rement, le mouvement de rotation de la Terre garantit que tous les gaz ou ?missions lib?r?s dans l’air, qu’ils soient naturels ou d’origine humaine, se r?pandent plus ou moins uniform?ment dans toute la troposph?re, ou la basse atmosph?re, sur une p?riode d’environ un an. Selon l’Environmental Protection Agency (EPA), il faut alors de deux ? cinq ans pour que ces gaz se propagent dans et ? travers la stratosph?re, ou la haute atmosph?re. ? partir de l?, le climat entre en jeu dans la chimie changeante des CFC et leur r?le dans la cr?ation du trou dans l’ozone.

En hiver, l’axe inclin? de la Terre emp?che la lumi?re du soleil de briller sur le p?le Sud. Cela fait chuter les temp?ratures dans l’atmosph?re au-dessus de l’Antarctique jusqu’? -108 ? Fahrenheit (-78 ? Celsius). L’air frais descendant du p?le Sud cr?e un ??vortex d’hiver?? de vents circulant dans les latitudes moyennes au-dessus de l’Antarctique, agissant comme un ?norme tourbillon. Cela emp?che efficacement l’ozone au-dessus de l’Antarctique de se m?langer avec le plus grand bassin atmosph?rique de la plan?te.

Alors que les temp?ratures continuent de baisser pendant l’hiver sans soleil, des nuages ??stratosph?riques polaires (PSC), ou nuages ??de cristaux de glace d’acide nitrique, commencent ? se former au-dessus de l’Antarctique. Les compos?s CFC s’accumulent sur ces cristaux de glace, se combinant avec les compos?s d’acide nitrique qui convertissent les CFC en des formes plus actives de chlore. Ces compos?s se forment au cours de la longue saison hivernale.

Lorsque le printemps arrive et que la lumi?re du soleil frappe les nuages, le rayonnement UV divise le filon m?re des mol?cules de chlore en atomes de chlore hautement actifs. Chaque atome de chlore peut d?truire une quantit? massive de mol?cules d’ozone, les convertissant en oxyg?ne. Le r?sultat est un processus d’emballement qui consomme les gaz protecteurs, cr?ant un ?norme trou dans l’ozone.

Chaque ann?e, les scientifiques surveillent le trou au fur et ? mesure qu’il se dilate et se contracte de fa?on saisonni?re. En 2005, le trou dans la couche d’ozone mesurait 10 millions de milles carr?s (25,899,881 2003 11 kmXNUMX), soit environ trois fois la taille des ?tats-Unis. Seule l’ann?e XNUMX a battu ce record douteux, avec un trou mesurant XNUMX millions de milles.

Au fur et ? mesure que les saisons changent et que le vortex s’att?nue, la zone sup?rieure cesse d’?tre isol?e, les temp?ratures augmentent et l’ouverture dans l’ozone se r?tr?cit. Cependant, les scientifiques pensent maintenant que le trou pourrait ne pas se r?parer compl?tement avant 2065. L’ozone moins endommag? au-dessus du p?le Nord devrait gu?rir d’ici 2040 environ.

Bien qu’il puisse ?tre encourageant de disposer d’une ?chelle pr?dictive pour la r?cup?ration du trou dans la couche d’ozone, il existe une autre pr?occupation. L’appauvrissement de la couche d’ozone se produit ? un taux de quelques pour cent par an, plus particuli?rement aux latitudes moyennes de la plan?te. Alors que les scientifiques ont du mal ? comprendre ce ph?nom?ne, les humains courent un risque accru de cancer en raison d’une plus grande exposition aux UV, ? la fois ? cause d’une couverture atmosph?rique protectrice plus fine et ? cause du trou dans la couche d’ozone. Ces conditions complexes sont ?galement ?troitement associ?es au r?chauffement climatique.