Le commerce international est un échange ou une transaction économique impliquant le mouvement de biens, de services et de capitaux à travers les frontières d’un pays ou territoire à un autre. Bien que le commerce circule dans le monde entier depuis des milliers d’années, c’est à l’époque moderne que son importance économique a considérablement augmenté. Dans la plupart des pays, le commerce international joue désormais un rôle majeur dans leurs économies. Au fil du temps, les économistes ont développé plusieurs théories du commerce international non seulement pour mieux le comprendre, mais aussi pour guider les gouvernements dans l’élaboration des politiques et aider les entreprises à en tirer profit. Certaines des théories du commerce international les plus influentes ont été le mercantilisme, l’avantage absolu et l’avantage comparatif.
Le mercantilisme était la première théorie commerciale la plus influente ; il a dominé les économies de la plupart des pays d’Europe occidentale des années 1500 à la fin du 18e siècle. La doctrine principale de cette théorie était que le bien-être économique d’un pays pouvait être amélioré par les seules exportations ; les importations devaient être réduites et, si possible, évitées. Tout le commerce était effectué sous l’autorité du gouvernement et la richesse financière d’un pays était définie par la quantité d’or qu’il accumulait. Un problème majeur avec la théorie mercantile est que l’accent mis sur les exportations au détriment des importations entrave en fait le développement du commerce international.
À la fin du XVIIIe siècle, l’économiste Adam Smith a développé la théorie de l’avantage absolu, qui est devenue la plus dominante des théories du commerce international de son époque. Cette théorie soutient qu’il y a des avantages à tirer aussi bien de l’importation que de l’exportation. De plus, cette théorie a en fait encouragé les importations en soutenant que chaque pays devrait se concentrer sur la production et l’exportation de ce qu’il fait le mieux : les biens et services pour lesquels il a un avantage absolu à produire. La richesse nationale ne se mesure pas par la possession d’or mais par le niveau de vie de la population. Cette théorie vacille car elle ne peut expliquer pourquoi un pays n’ayant aucun avantage absolu dans la production de quelque produit que ce soit s’engagerait dans le commerce international.
Développée au début du XIXe siècle par l’économiste David Ricardo, la théorie de l’avantage comparatif est devenue le fondement des futures théories du commerce international. Il est souvent considéré comme le concept le plus important de la théorie moderne du commerce international. Son principe central est qu’un pays doit se spécialiser dans l’exportation et la production de produits pour lesquels il a un avantage relatif, ou comparatif, par rapport à d’autres nations, et il doit importer les produits avec lesquels il est en situation de désavantage comparatif. Cette théorie a continué à être affinée dans les théories modernes du commerce international parce que certaines des hypothèses qu’elle formule limitent son application dans le monde réel.