Le Troubled Asset Relief Program, commun?ment prononc? et abr?g? en TARP, a ?t? le premier effort majeur du gouvernement am?ricain pour stabiliser l’?conomie am?ricaine ? la suite de l’effondrement ?conomique de 2007-2008. L’effondrement a pr?cipit? ce que l’on a appel? la Grande R?cession et le pire ralentissement ?conomique aux ?tats-Unis depuis la Grande D?pression. Le programme, promulgu? par le pr?sident George W. Bush le 3 octobre 2008, dans le cadre du HR 1424, autorisait le gouvernement ? d?penser des milliards de dollars pour acheter des titres hypoth?caires d?fectueux. En achetant ces soi-disant ??actifs en difficult頻, le gouvernement esp?rait assurer la stabilit? financi?re et injecter sur le march? un flux de cr?dit plus fluide. En se r?f?rant au renflouement financier de cette p?riode, les gens se r?f?rent en grande partie au Troubled Asset Relief Program.
En 2008, les puissances financi?res qui ont distribu? des assurances pour les pr?ts immobiliers, en particulier la Federal National Mortgage Association, ou Fannie Mae ; la Federal Home Mortgage Corporation, ou Freddie Mac; et American Insurance Group (AIG) ? ont commenc? ? faiblir et ? s’effondrer sous le poids de pr?ts hypoth?caires ? risque d?fectueux. Les pr?ts hypoth?caires ? risque sont plus risqu?s car ils sont accord?s aux emprunteurs ayant le moins de chances de pouvoir rembourser le pr?t. En d’autres termes, les emprunteurs ayant une mauvaise cote de cr?dit ?taient approuv?s pour des pr?ts par des banques, qui ?taient assur?s contre ces pr?ts par des organisations telles que Fannie Mae et Freddie Mac. Le probl?me s’est aggrav? parce que ces pr?ts hypoth?caires ont ensuite ?t? regroup?s en titres que les investisseurs pouvaient acheter et vendre.
Lorsque des millions de propri?taires n’ont pas pu effectuer leurs paiements et ont fait d?faut sur leurs pr?ts, cela a d?clench? une r?action en cha?ne d’?chec financier ; les banques qui ont accord? les pr?ts ont faibli, les titres adoss?s ? des cr?ances hypoth?caires ont ?t? d?truits et les centrales financi?res qui ont assur? ces pr?ts hypoth?caires – et les ont conditionn?s en titres – ont ?galement subi un coup si catastrophique que le gouvernement f?d?ral a d? intervenir pour emp?cher une d?pression. effondrement de l’?re. Le gouvernement l’a fait en rachetant des pr?ts d?fectueux et des titres adoss?s ? des cr?ances hypoth?caires, avec les centaines de milliards de dollars fournis par le biais du Troubled Asset Relief Program. Initialement, le co?t estim? de la facture ?tait de 700 milliards de dollars am?ricains (USD), mais au fil du temps, le Congressional Budget Office (CBO) a estim? les co?ts ? long terme ? moins de la moiti? de ce montant. Si le gouvernement n’?tait pas intervenu, les banques auraient ?t? contraintes d’augmenter consid?rablement le co?t des versements hypoth?caires, et la plupart des ?conomistes pensent que le march? du logement se serait effondr? beaucoup plus qu’il ne l’a finalement fait.
Le Trouble Asset Relief Program a conduit le gouvernement am?ricain ? acqu?rir litt?ralement certaines organisations, bien que le gouvernement ait exprim? son intention de revendre ?ventuellement les entreprises ? des actionnaires priv?s. Des entreprises d?faillantes comme le constructeur automobile am?ricain General Motors (GM) ont par exemple ?t? rachet?es par le gouvernement. Les entreprises qui ont re?u de l’argent du Troubled Asset Relief Program ?taient tenues par la loi de rembourser l’argent, ce qu’elles ont commenc? ? faire d?s 2009. Le programme, et certaines organisations qui en ont re?u de l’argent, ont ?t? la cible de tirs nourris lorsque des entreprises telles que On a d?couvert qu’AIG utilisait une partie de l’argent pour payer des primes somptueuses ? certains des cadres qui avaient contribu? ? provoquer la crise ?conomique.
Le Troubled Asset Relief Program ne doit pas ?tre confondu avec le Recovery Act, qui a ?t? promulgu? par le pr?sident Barack Obama le 17 f?vrier 2009. La loi a allou? 787 milliards de dollars suppl?mentaires ? investir dans la reprise de l’?conomie am?ricaine. Une grande partie de cet argent a ?t? utilis?e comme stimulus ? court terme, dont une partie a ?t? remise sous forme de ch?ques personnels ? chaque citoyen am?ricain, et d’autres parties ont ?t? distribu?es aux gouvernements des ?tats et ? d’autres structures financi?res susceptibles de b?n?ficier d’un afflux d’argent liquide.
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