Le capital fixe fait référence aux actifs physiques d’une entreprise, y compris des éléments tels que les bâtiments et l’équipement de fabrication. La valeur de ce capital se déprécie en permanence sous l’effet de l’usure ou simplement des effets du temps. La consommation de capital fixe fait référence à la partie de ces actifs qui a été utilisée au cours d’une période donnée. Bien que cela soit similaire à l’amortissement, les deux concepts présentent des différences clés en termes d’utilisation et de calcul. La consommation de capital fixe peut également être appelée ajustement de la consommation de capital, déduction pour consommation de capital ou simplement CFC.
Quel que soit le soin avec lequel une entreprise entretient son équipement et ses biens au fil du temps, ces actifs perdront presque toujours de la valeur. Cette perte de valeur peut être attribuée à l’usure, à l’âge ou à une utilisation intensive. Il peut également se produire en raison d’accidents ou de dommages, ou d’actes de la nature. Certains peuvent également être imputés aux nouvelles technologies, qui laissent une entreprise avec des équipements obsolètes ou obsolètes. La consommation de capital fixe reflète la valeur de toutes ces pertes, ainsi que les dépenses supplémentaires éventuellement engagées lors du remplacement de ces actifs.
Alors que l’amortissement traditionnel est calculé sur la base du coût historique d’un article, la consommation de capital fixe reflète la valeur perdue sur la base des prix actuels. Cela signifie que le CFC est souvent beaucoup plus important que l’amortissement, car il reflète le véritable coût de remplacement, et non les coûts passés.
Les entreprises préfèrent utiliser cette mesure plutôt que l’amortissement car elle leur apporte des avantages financiers plus importants. Cette perte de valeur peut être utilisée comme une réduction du revenu brut de l’entreprise à des fins fiscales et comptables, ce qui permet à l’entreprise d’économiser de l’argent. Étant donné que la valeur du capital est en constante évolution, sa consommation doit être recalculée pour chaque période comptable afin de refléter sa vraie valeur.
La consommation de capital fixe est également utilisée dans l’analyse macroéconomique lors de l’étude de l’économie dans son ensemble. Par exemple, le produit national brut (PIB) peut être calculé en ajoutant le revenu net agrégé d’un pays plus tous les impôts sur les entreprises à son CFC agrégé. Aux États-Unis, les CFC représentent 12 % du PIB en 2009 selon l’Organisation de coopération et de développement économiques. Le fait de ne pas inclure la consommation de capital fixe dans les calculs du PIB peut donc avoir un impact substantiel sur ce nombre. Les économistes peuvent également calculer le produit intérieur net (PND) en soustrayant les CFC du PIB.