Un adénome kystique, mieux connu sous le nom de cystadénome, est un type de tumeur bénigne qui se caractérise par une structure à sac fermé appelée kyste. Lorsqu’un adénome kystique devient malin, il est étiqueté cystadénocarcinome. Cette tumeur est classée selon sa forme ou sa localisation.
Le cystadénome tire son étiquette de son mode d’origine. En plus des préfixes « kyste » et « kystique » qui décrivent sa structure, le terme « adénome » est appliqué comme terme clinique pour son statut de tumeur bénigne. Cela signifie simplement que la tumeur est inoffensive. Les adénomes se développent généralement à partir du tissu épithélial, qui est un groupe de cellules qui tapissent les surfaces internes du corps.
Il existe plusieurs types d’adénome kystique, qui sont nommés en fonction de la texture et de la forme ou de l’endroit où ils se produisent. Par exemple, en termes de forme, le cystadénome papillaire a une forme de mamelon, tandis que le cystadénome séreux et mucineux ressemble à la transparence jaune pâle et à la texture glissante du liquide séreux et du mucus, respectivement. En ce qui concerne la localisation, la tumeur peut être localisée dans des organes tels que le pancréas, les voies biliaires ou l’appendice.
Malgré sa désignation traditionnelle inoffensive, cette tumeur a toujours la possibilité d’être maligne. Cela signifie qu’il peut grossir et se propager à d’autres parties du corps de manière incontrôlée, se transformant ainsi en cancer. De telles tumeurs sont appelées carcinome et, dans le cas de l’adénome kystique, elles deviennent un cystadénocarcinome. Les sites les plus communs pour cette condition sont les ovaires et le pancréas.
L’adénome kystique est généralement diagnostiqué à l’aide d’une tomodensitométrie (TDM) à rayons X. Il s’agit d’une méthode d’imagerie médicale qui consiste à produire des images en trois dimensions révélant l’intérieur du corps. Les tomodensitogrammes sont particulièrement utiles pour détecter le cystadénome, car ils sont plus efficaces que les radiographies régulières pour révéler des anomalies dans le tissu épithélial.
Cependant, le cystadénome ne présente généralement aucun symptôme. Ils sont généralement découverts lorsque le patient se présente pour un examen de routine. C’est au médecin de déterminer s’il faut retirer le kyste ou le laisser tranquille.
Si les adénomes kystiques montrent des signes de croissance ou sont plutôt solides, le médecin devra les retirer. Cela se fait généralement en effectuant une laparoscopie, une intervention chirurgicale qui consiste à insérer un instrument de visualisation appelé laparoscope à travers de petites incisions dans le corps pour voir la zone d’opération prévue. Les adénomes kystiques avec moins de solidité et plus de liquide sont laissés seuls pour éventuellement se dissoudre, car ils sont jugés non dangereux.