Quel matériau a le point de fusion le plus élevé ?

C’est une question difficile à répondre car de nouveaux matériaux et alliages sont créés tout le temps, et le matériau avec le point de fusion le plus élevé pourrait maintenant changer à mesure que de nouveaux composés sont synthétisés. Actuellement, le détenteur du record est le carbure de tantale et d’hafnium (Ta4HfC5), un composé réfractaire avec un point de fusion de 4488 K (4215 °C, 7619 °F). En mélangeant divers métaux pour créer des alliages, des points de fusion encore plus élevés peuvent être atteints. Les matériaux dotés de propriétés physiques aussi exceptionnelles sont parfois appelés superalliages.

L’élément chimique avec le point de fusion le plus élevé est le carbone, à 4300-4700 K (4027-4427 °C, 7280-8000 °F). Le deuxième point de fusion le plus élevé des éléments chimiques est le tungstène, à 3695 K (3422 °C, 6192 °F), c’est pourquoi il est utilisé comme filament pour ampoules. Parfois, le tungstène est appelé l’élément ayant le point de fusion le plus élevé car le carbone ne fond pas réellement sous la pression atmosphérique, mais il se sublime (transitions directement d’un solide à un gaz) à 4000 K (3727 °C, 6740 °F).

Lorsque des points de fusion très élevés sont souhaités dans une pièce de quincaillerie, des céramiques sont parfois utilisées. Un exemple est le projet Pluto dans les années 1950, lorsque des scientifiques américains ont tenté de créer un missile balistique à propulsion nucléaire avec un réacteur non blindé de niveau gigawatt. Le réacteur produisait une chaleur si immense qu’un châssis et des composants en céramique étaient nécessaires.

Sous des pressions extrêmes, le point de fusion augmente. Le noyau interne de fer de la Terre, par exemple, a une température d’environ 5,000 6,000 à 9,000 3 °C (> XNUMX XNUMX °F), mais il est solide, car la pression y est environ XNUMX millions de fois plus élevée qu’à la surface. Inversement, lorsque la pression diminue, le point de fusion diminue également. À la surface de Mars, la pression est si faible que toute eau liquide s’évapore presque immédiatement. C’est pourquoi nous avons observé des preuves de la création de petites sources temporaires sur Mars mais pas de plans d’eau permanents.