L’?conomie du papier fait g?n?ralement r?f?rence ? des march?s sur lesquels la valeur des actifs est n?goci?e sur papier, plut?t que sur des actifs physiques eux-m?mes changeant de mains. Souvent, ceux qui n?gocient les actifs n’ont aucune intention de prendre possession du produit physique. Ils esp?rent simplement tirer le maximum de profit de la marchandise avant que le contrat n’arrive ? ?ch?ance. Une autre utilisation du terme ?conomie du papier implique une ?conomie bas?e sur des emplois de type service qui ne produisent pas de produit physique, et donc n’ajoutent pas beaucoup de valeur r?elle ? l’?conomie.
Dans le cas des march?s, la plupart des ?changes et des b?n?fices r?alis?s sont bas?s sur le papier. Si les commer?ants estiment qu’une certaine marchandise aura plus de valeur au moment de la livraison de cette marchandise, ils peuvent acheter en s’attendant ? ce que le contrat vaudra plus. Cela implique beaucoup de risques car, ? un moment donn?, le commer?ant devra vendre le contrat ou prendre livraison du produit. Cela pourrait conduire le commer?ant ? subir une perte si la valeur du produit diminue.
L’?conomie du papier a ?t? critiqu?e dans certains cas pour gonfler artificiellement la valeur d’un produit. Le p?trole en est l’un des meilleurs exemples. De nombreux analystes estiment que la valeur du p?trole, qu’elle soit ? la hausse ou ? la baisse, peut ne pas refl?ter v?ritablement les conditions du march? telles que d?finies par l’offre et la demande. Malgr? cette pr?tendue contradiction, les commer?ants d?terminent le prix des contrats en achetant et en vendant de mani?re sp?culative, sans connaissance directe de la situation r?elle. Dans presque tous les cas, les commer?ants le font sans jamais vraiment vouloir que le produit soit achet? ou vendu.
Le terme ?conomie de papier peut ?galement ?tre vrai, dans une certaine mesure, pour les bourses du monde entier. Souvent, ceux qui ach?tent des actions ne le font pas parce qu’ils peuvent vraiment vouloir une participation dans un pays particulier. Au contraire, ils essaient simplement de r?aliser un profit en fonction de la valeur des entreprises qui, selon eux, augmentera. Ce qu’ils font en r?alit?, c’est du commerce du papier, ce qui en fait par d?faut des propri?taires d’une entreprise, m?me temporairement, que ce soit leur objectif ultime ou non. Ils n’assisteront g?n?ralement jamais aux assembl?es d’actionnaires ni ne s’int?resseront activement ? la soci?t?.
Dans une moindre mesure, le terme ?conomie du papier peut s’appliquer ? ceux qui occupent des emplois de type service, tels que les secr?taires et les vendeurs. Ces personnes ne fabriquent pas un produit, mais s’occupent simplement de la paperasse associ?e ? des transactions plus concr?tes. La valeur de ces postes d?pend de l’entreprise et de la valeur qu’elle leur accorde. Les ?conomies fond?es davantage sur les services que sur les produits sont g?n?ralement consid?r?es comme plus faibles et plus sujettes aux ralentissements ?conomiques, bien qu’il y ait toujours des exceptions, car certains services sont intrins?quement plus pr?cieux que d’autres.
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