La bête du Gévaudan (français : La bête du Gévaudan) était une créature ressemblant à un loup de la taille d’une vache qui aurait terrorisé la population de l’ancienne province du Gévaudan dans les montagnes de la Margeride dans le centre-sud de la France d’environ 1764 à 1767. La créature est associé à 198 attaques, dont 36 blessés et 88 morts. Il attaquait préférentiellement les humains, les distinguant même des vaches dans un champ. On disait que la bête était toute noire et voyageait à des vitesses très rapides, tuant ses victimes avant qu’elles n’aient eu le temps de réagir. Il avait une touffe de fourrure semblable à celle d’un lion.
Aujourd’hui, l’histoire de la Bête du Gévaudan est une curiosité cryptozoologique, un brin d’intrigue historique, et une composante essentielle du folklore local français.
En 1878, Robert Louis Stevenson a écrit ce qui suit de la bête :
Car c’était le pays de la BÊTE à jamais mémorable, le Napoléon Bonaparte des loups. Quelle carrière a été la sienne ! Il vécut dix mois en quartier libre dans le Gévaudan et le Vivarais ; il mangeait des femmes et des enfants et des bergères célèbres pour leur beauté ; il poursuivit des cavaliers armés ; on l’a vu en plein midi pourchassant une chaise de poste et un cavalier le long de la grande route du roi, et un cabriolet et un cavalier fuyant devant lui au galop. Il a été placardé comme un délinquant politique, et dix mille francs ont été offerts pour sa tête.
Jamais à aucun autre moment dans l’histoire enregistrée, il n’y a eu une bête qui a tué autant d’humains et a évité la capture pendant si longtemps. Ce qui est intéressant, c’est que l’incident s’est produit dans une histoire relativement récente, le XVIIIe siècle, et a été enregistré par de nombreuses sources réputées. Bien qu’il y ait une incertitude sur ce qu’était exactement la Bête du Gévaudan, les historiens sont certains qu’elle existait réellement, de nombreuses observations de celle-ci en plein jour.
Contrairement aux prédateurs connus, qui ont tendance à se concentrer sur les pattes ou la jugulaire, la Bête du Gévaudan ciblait la tête de ses victimes et s’en prenait aux faibles – femmes et enfants. Les têtes étaient souvent retrouvées écrasées ou enlevées, et la bête ignorait les zones du corps souvent consommées par les prédateurs, comme les cuisses ou l’abdomen. Il semble que son objectif principal était simplement de tuer.
De nombreuses parties de chasse ont été réunies pour capturer la créature, mais elles n’ont jamais réussi. Les chasseurs ont installé des pièges, se déguisant même en femmes et se tenant seuls sur le terrain pendant que leurs camarades guettaient une embuscade, mais ces efforts ont échoué. Plus d’une centaine de loups ont été tués, mais la bête était introuvable. Finalement, le roi de France a envoyé François Antoine, son chasseur personnel, pour tuer la créature. Avec l’aide de huit limiers entraînés et de quarante chasseurs locaux, Antoine a attrapé un loup d’une taille inhabituelle, l’a fait empailler et envoyé à Versailles. Mais le loup ne correspondait pas à la description de la Bête du Gévaudan, et les attaques continuèrent. Des dizaines d’autres sont morts au cours de l’année suivante.
Apparemment, la bête n’a été tuée qu’un an et demi plus tard, par le chasseur local, Jean Chastel, à l’aide d’un fusil à balles en argent. À ce stade, la légende entourant la créature avait convaincu les gens qu’elle avait un statut surnaturel. Un très gros loup a été tué, et lorsqu’il a été vidé, le corps d’une petite fille aurait été retrouvé à l’intérieur. La bête a été exposée, mais comme les techniques d’embaumement de l’époque étaient médiocres, elle a commencé à pourrir après quelques semaines et a été enterrée.
De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer la nature de la Bête du Gévaudan. Ceux-ci incluent un hybride chien-loup, une hyène, un gros chien dressé pour tuer, un hybride lionne-tigre, même un monstre envoyé par Dieu. Sans aucune preuve physique existante, la vérité ne sera probablement jamais connue.