Les massacres de septembre étaient une série d’attaques contre des prisons à Paris entre le 2 et le 7 septembre 1792. Les massacres étaient justifiés comme une défense de Paris car pendant ce temps, la France traversait la Révolution française. Les assaillants croyaient qu’un grand nombre de prisonniers s’opposaient à la Révolution et à ses efforts, ils voulaient donc s’opposer à la guerre.
Le premier acte des massacres de septembre a eu lieu le 2 septembre comme un acte de violence collective. Une foule de citoyens en colère a massacré 24 prêtres qui étaient transportés à la prison de L’Abbaye. Bien que certains prêtres aient tenté de s’échapper dans la prison, aucun n’a réussi. Après que tous les prêtres aient été tués, la foule est entrée dans la prison et a également tué de nombreux autres prisonniers.
Les massacres de septembre se sont poursuivis au cours des cinq jours suivants. Des actes de violence horribles ont eu lieu pendant cette guerre de septembre, et les citoyens antipathiques qui en étaient responsables ont fait regarder les autres prisonniers pendant que des parties du corps étaient ravagées, mutilées et arrachées. Comme ils attendaient simplement leur tour pour être tués, les prisonniers n’ont même pas tenté de se protéger ou de se défendre. Quelques-uns des survivants ont noté la fureur silencieuse avec laquelle la foule a travaillé à sa destruction dans toute la prison.
Avant chaque meurtre, les citoyens qui avaient envahi la prison procédaient à un simulacre de procès, au cours duquel ils tenaient leurs armes, tachées de sang d’un massacre précédent. Les raisons invoquées pour le meurtre n’avaient pas d’importance ; les prisonniers n’avaient aucune chance de se défendre contre la foule. Au cours de ces procès, de nombreux tueurs étaient ivres ou à moitié endormis.
Au cours des massacres de septembre, environ 1200 prisonniers ont été tués. C’était environ la moitié du nombre de prisonniers de Paris à l’époque. Les bourreaux ne visaient pas seulement les adultes qui étaient ouvertement contre la Révolution, mais les enfants qui n’avaient aucun intérêt dans l’affaire ont été assassinés tout aussi sauvagement.
Beaucoup de ces tueurs étaient des Jacobins, considérés comme des nobles faisant partie du Club des Jacobins, l’organisation politique la plus puissante de la Révolution française. Lorsque le leader révolutionnaire Georges-Jacques Danton a prononcé un discours à l’Assemblée le 2 septembre, il a appelé à l’audace contre les ennemis. Ce discours, pris au pied de la lettre et dirigé contre tous les contre-révolutionnaires par les Jacobins et les autres meurtriers, a largement contribué aux massacres de septembre. Les premiers actes de violence contre les prêtres provenaient de la conviction que le clergé avait des liens étroits avec la royauté de France et qu’ils ne soutiendraient jamais la Révolution. Une autre raison des meurtres comprenait une simple soif de sang alimentée par la colère que les révolutionnaires ressentaient envers quiconque ne soutenait pas leur cause.