Qu’est-ce qu’un mur en porte-à-faux?

Un mur en porte-à-faux est la structure la plus couramment utilisée pour retenir le sol ou tout autre matériau de terre. Ce sol, appelé remblai, est retenu dans des positions où il ne se trouverait pas normalement et s’effondrerait sous l’influence de la gravité sans le mur de soutènement ou en cas de défaillance de la structure. Un mur en porte-à-faux est construit en béton armé et est construit avec une tige et une dalle de base plus minces que dans les autres types de murs de soutènement. La base est composée d’un talon, qui se trouve sous le sol, et d’un orteil qui repose sur la partie extérieure de la base du mur.

La construction en porte-à-faux est plus efficace lorsque les murs mesurent moins de 25 pieds (environ 7.6 mètres) de hauteur. Un mur en porte-à-faux se compose de semelles en porte-à-faux, d’acier de construction, de tirants et de béton. L’acier principal est placé du côté qui subit le plus de tension, tandis que l’acier nominal est placé du côté opposé et aide à contrôler le retrait structurel lorsque le béton est coulé. Le mur peut être conçu avec un talon plus grand de sorte que la base du mur supporte une plus grande quantité de sol, qui devient effectivement une partie de la masse du mur. Un mur de soutènement peut être construit avec un pied plus large si cette considération de conception est considérée comme la plus efficace.

La surface extérieure d’un mur en porte-à-faux peut être recouverte de n’importe quel matériau à des fins décoratives ou de durabilité. Il n’y a pas de matériau extérieur qui contribue à la résistance structurelle globale. Ce sont les considérations de conception avant cette étape qui déterminent la résistance du mur, et une consultation professionnelle est presque toujours nécessaire pour construire des murs de soutènement solides. L’ajout d’un revêtement extérieur peut permettre d’intégrer le mur dans son environnement naturel afin de ne pas imposer la qualité esthétique des parcs ou des structures avoisinantes.

Lors de la conception d’un mur en porte-à-faux, les ingénieurs doivent prendre en compte les pressions qui peuvent agir pour pousser le mur et celles qui l’empêchent de se déplacer. La résistance du mur au mouvement du sol doit être prise en compte dans les zones sujettes aux tremblements de terre, où les murs de soutènement réagissent souvent en s’inclinant ou en tournant. La structure du sol a une influence sur le type de mouvement le plus susceptible de se produire, et les études d’ingénierie de pré-construction peuvent déterminer la configuration structurelle la plus résistante. Le type de sol, les eaux souterraines, la qualité des matériaux de construction et les calculs appropriés des caractéristiques du sol et du renforcement des murs ont des impacts significatifs sur les performances d’un mur en porte-à-faux dans le monde réel.