Un danseur-thérapeute utilise la danse comme un outil pour guérir à la fois l’esprit et le corps. La danse thérapie repose sur la conviction que l’état d’esprit peut affecter la santé globale. Un thérapeute en danse tente de soulager le stress et de promouvoir l’estime de soi chez ses patients afin de corriger un certain nombre de maux physiques et émotionnels.
Pour devenir thérapeute en danse, une licence doit être obtenue auprès de l’American Dance Therapy Association (ADTA). L’ADTA a été fondée en 1966 par Marian Chace, qui travaillait au développement du domaine aux États-Unis depuis les années 1940. Cette organisation établit les normes et les codes d’éthique pour tous les danseurs-thérapeutes aux États-Unis.
Un thérapeute en danse a généralement une maîtrise ou une formation équivalente dans un domaine comme la psychothérapie ou le conseil. Il ou elle doit avoir une formation en danse et mouvement, et parfois détenir un diplôme de premier cycle en danse. Les thérapeutes reçoivent des titres de l’ADTA en fonction de leur niveau d’expérience. Un « Dance Therapist Registered » (DTR) est le titre de niveau débutant et nécessite un minimum de 700 heures de formation clinique. Le titre pour ceux qui ont effectué au moins 3,640 XNUMX heures de travail clinique est Académie des thérapeutes en danse enregistrés (ADTR).
Un danseur-thérapeute dirige des séances comme n’importe quel autre professionnel de la psychologie. Ces séances peuvent être en groupe ou en tête-à-tête. Ils sont adaptés pour répondre aux besoins individuels du patient, à la fois physiquement et mentalement.
Une séance de danse-thérapie comporte quatre étapes : la préparation, l’incubation, l’illumination et l’évaluation. La préparation est un échauffement de base pour préparer le corps et l’esprit à l’exercice qui sera effectué. L’incubation est une libération détendue du contrôle lorsque le patient est censé exprimer ses émotions à travers un mouvement symbolique. Lors de l’illumination, le patient établit un lien entre les mouvements symboliques et leurs véritables significations. L’évaluation à la fin de la séance permet de déterminer verbalement les progrès réalisés.
La danse-thérapie étant un domaine relativement nouveau, peu d’études officielles ont été réalisées pour évaluer l’efficacité du traitement. Les quelques études réalisées ont montré que les patients ont une amélioration globale de l’image de soi. Cela peut être particulièrement utile pour les personnes ayant des problèmes d’image corporelle, comme les survivantes du cancer du sein ou celles souffrant de troubles de l’alimentation. La danse thérapie est actuellement utilisée pour les personnes ayant des problèmes de communication comme l’autisme et la maladie d’Alzheimer, et est testée sur des patients souffrant de troubles musculaires comme la maladie de Parkinson. Les prisons et les hôpitaux psychiatriques font également appel à des danseurs-thérapeutes pour améliorer la communication et l’estime de soi des personnes au passé trouble.